Artur Beterbiev et le Groupe Yvon Michel (GYM) ont indiqué hier à l'International Boxing Federation (IBF) qu'ils acceptent de disputer un combat éliminatoire contre Bernard Hopkins qui permettrait au gagnant de devenir l'aspirant obligatoire au titre des mi-lourds. Le promoteur doute cependant que le clan Hopkins soit d'accord pour se mesurer au Tchétchène.

Lundi, la fédération a ordonné un combat entre les deux pugilistes, dont le vainqueur pourrait ensuite affronter le champion de la division, Sergey Kovalev. Les deux clans ont jusqu'à 17h demain pour faire part de leurs intentions.

En entrevue avec La Presse hier, Yvon Michel a fait savoir que lui et Beterbiev étaient prêts à relever le défi, mais qu'il serait «très surpris» que Hopkins en fasse autant.

«De ce qu'on a lu sur le combat entre Hopkins et Kovalev, [le clan Hopkins] irait dans une autre direction. Mais dans la boxe, les choses changent tellement souvent», a-t-il indiqué.

Rappelons que lorsque le vétéran Hopkins a affronté Kovalev, en novembre dernier, il a été complètement dominé du début à la fin de l'affrontement. Le Russe l'a emporté par décision unanime.

«Nous sommes aussi en meilleure position pour négocier, a fait valoir Michel. Puisque Artur est classé numéro deux, nous serions extrêmement avantagés lors d'un appel d'offres pour la répartition des bourses.»

Chose certaine, la question de la télédiffusion du combat ne représentera pas un obstacle pour sa mise sur pied, même si Hopkins est associé à HBO et que Beterbiev est lié à la série Premier Boxing Champions de son gérant, Al Haymon.

«Les réseaux n'ont pas beaucoup investi sur Artur. Il est un aspirant qui veut devenir champion. On conçoit donc très bien qu'on puisse avoir à aller dans la cour de celui-ci», explique Michel.

En cas de refus de Hopkins, Beterbiev et GYM examineront d'autres options. La possibilité de voir Beterbiev se battre contre Kovalev en Russie le 28 novembre est toujours sur la table, affirme Michel.