(Montréal) Que ce soit pour un tournoi des meilleures mi-mouches ou encore une percée de Jean Pascal chez les lourds-légers, Groupe Yvon Michel a plusieurs projets sur sa table à dessin. Son président, Yvon Michel, a fait le point mercredi en marge de la conférence de presse pour annoncer ses galas du 16 mai et du 20 juin.

Tournoi des mi-mouches

Michel a évoqué la possibilité de mettre en branle un tournoi des mi-mouches entre les deux championnes de la division, Yesica Nery Plata (WBA et WBC) et Evelin Bermudez (IBF et WBO), et Kim Clavel.

Plata et Bermudez s’affronteraient en combat d’unification et Clavel affronterait la gagnante. La perdante du premier duel aurait ensuite l’occasion d’affronter celle qui sortira victorieuse du deuxième combat. Où en est ce projet ?

« Bermudez affrontera maintenant son adversaire obligatoire (à l’IBF). Plata nous a dit qu’elle était très intéressée par ce combat d’unification, mais que si ça n’allait pas dans cette direction, elle n’aurait pas d’objection à donner un combat revanche à Kim ; Bermudez nous dit la même affaire », a raconté Michel.

« Plata nous a aussi demandé si on pouvait la faire boxer sur une de nos cartes à venir. On regarde ça aussi. Mais les discussions sont en cours. J’ai des contacts avec des diffuseurs, même certaines confirmations. Certaines plateformes se sont engagées. Mais c’est un projet dispendieux. Tout est encore à l’étude. »

Jean Pascal

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Jean Pascal

Il y a quelques semaines, le promoteur avait évoqué une conversation qu’il avait eue avec Pascal dans laquelle le boxeur de 41  ans évoquait le désir de poursuivre sa carrière, mais chez les lourds-légers, soit à 199 livres, au lieu des mi-lourds (175).

Il y a quelques jours, le double champion du monde à la fiche de 36-7-1 (20 K. -O.) a toutefois laissé entendre sur les ondes de TVA que sa carrière était probablement terminée. Qu’en est-il exactement ?

« Il aimerait ça s’il avait une offre, a dit Michel. C’est toujours ça pour ceux qui boxent dans la quarantaine. Quand Bernard Hopkins a affronté Jean Pascal, il avait 46 ans. Il était à la retraite. À un moment donné, après avoir battu Chad Dawson, Jean a lancé sur le ring qu’il voulait Bernard Hopkins. Quand il a entendu ça, Hopkins a eu envie de revenir et ç’a relancé sa carrière.

« Hopkins avait arrêté, parce qu’il n’était plus en demande. Jean aimerait ça chez les lourds-légers. On regarde les champions actuels, mais il n’a pas eu d’offre. On se dit que si Ryan Rozicki devenait champion du monde en mai (il est l’adversaire obligatoire au champion WBC Noel Mykaelian), ce pourrait être un combat intéressant. Mais on ne sait pas si Rozicki va l’emporter », a résumé Michel.

« Jean a été assez candide là-dessus, en disant que le téléphone ne sonne pas, a-t-il poursuivi. Je suis certain que si le téléphone sonnait pour un combat significatif et un montant d’argent conséquent, il se laisserait tenter. »

Derek Pomerleau

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Derek Pomerleau

Après le dernier gala de GYM, la mise sous contrat du poids moyen Derek Pomerleau (8-0, 6 K. -O.) était imminente. On avait même convié les médias à une conférence de presse le 8 avril dernier, un évènement qui a été littéralement « éclipsé » par l’actualité scientifique du jour et finalement reporté.

Depuis, cette signature attendue a été mise sur la glace.

« Avec les informations qui sont sorties, nous sommes en investigations légales afin d’être certains qu’il ne soit pas sous contrat. J’ai demandé une rencontre avec (le promoteur) Yan Pellerin et le clan Pomerleau. Selon ce qui ressortira de tout ça, on verra quelle direction nous prendrons », a dit Michel.

La récente mise sous contrat annoncée du poids lourd Alexis Barrière (11-0, 9 K. -O.) et l’imbroglio créé avec son ancien promoteur (Pellerin), a-t-elle refroidi les ardeurs de GYM ?

« Non, l’entente de Barrière est terminée. C’est certain que Pellerin peut exercer un premier droit de refus, mais il y a des affaires tellement grosses qui s’en viennent pour Alexis. […] Le clan de Derek nous avait montré des courriels qui pouvaient laisser croire que son contrat était échu. Nous voulons nous en assurer. Nous voulons toujours qu’il boxe pour nous », a conclu Michel.