Mark Streit n'oubliera jamais les trois saisons qu'il a passé avec le Canadien, mais cet arrière suisse est maintenant très heureux avec les Islanders de New York qui lui ont consenti un contrat de cinq ans d'une valeur de 20,5 millions le premier juillet dernier, soit 4,1 millions par saison.

«J'ai de bons souvenirs de mon séjour à Montréal. J'ai adoré la ville. D'ailleurs, j'ai profité de la journée, hier, pour me promener et revoir des endroits que j'aimais bien. C'est normal d'être nostalgique à mon retour. Mais, en acceptant l'offre des Islanders, j'ai pris une décision d'affaires. Je voulais absolument jouer au poste de défenseur», a admis Streit.

«Quant au Canadien, je garde le contact avec Tomas Plekanec qui a été mon compagnon de chambre pendant trois saisons. Nous sommes restés de bons amis. Par ailleurs, j'estime avoir fait un bon travail sur le jeu de puissance l'an dernier, mais je ne peux pas expliquer leurs insuccès cette saison. Ils ont tellement de talent que les choses vont se replacer. J'espère seulement que cela ne sera pas à nos dépens», a ajouté Streit qui a inscrit quatre de ses cinq buts avec les Islanders sur le jeu de puissance.

Si Streit a quitté le Canadien, c'est pour une raison très simple. Il voulait jouer à la défense et les dirigeants du Canadien n'étaient pas en mesure de lui garantir un poste à l'arrière. Les Islanders ont été heureux de l'accueillir au sein de leur équipe et il joue en moyenne 25 :34 minutes par match.

«Je réalise mon rêve de jouer sur une base régulière à cette position. Cela sera spécial de jouer ce premier match à Montréal. De fait, même pour les équipes en visite, le Centre Bell est un endroit apprécié par les joueurs parce qu'il y a une ambiance fantastique. C'est toujours à guichets fermés», a noté Streit qui s'est amené à Montréal avec une production de cinq buts et neuf passes pour 14 points.

«La saison a commencé sur le mauvais pied pour nous, mais depuis deux semaines l'équipe va dans la bonne direction. Lors de notre récent revers face au Canadien, on avait joué 40 bonnes minutes, mais on a arrêté de jouer en troisième période», a conclu Streit.

La leçon a servi puisque, depuis ce revers les Islanders avaient maintenu un rendement de 6-3-1 avant de se pointer au Centre Bell.