Le chaume, matériau issu du roseau commun très abondant au Québec , remplace avantageusement le bardeau d'asphalte sur un toit en pente, soutient François-Xavier Nsenga, designer industriel qui veut promouvoir ici cette pratique artisanale. Capable de durer 100 ans, esthétique, confectionné à partir d'une matière première peu coûteuse et abondante, le toit de chaume possède des qualités isolantes et insonorisantes. Un bémol: la main-d'oeuvre coûte cher. «Ça demande un travail ardu, par un artisan bien formé et avec un équipement spécialisé», explique M. Nsenga, qui tiendra un stand sur ce matériau au Salon des chalets et maisons de campagne, du 10 au 13 février au Stade olympique de Montréal.

nsenga@mediom.com