Quand on sillonne la campagne du Québec, on voit partout de ces fours à pain qu'on découvre la plupart du temps par l'odeur du bon pain chaud qu'on y fait cuire. Ça nous met tout de suite l'eau à la bouche. Une bonne tranche de pain chaud avec une motte de beurre qui fond dessus tout doucement... Comment y résister? Ensuite, ces fours ont toujours un côté ornemental qui plaît. Ils sont tous plus beaux et plus originaux les uns que les autres.

Quand on sillonne la campagne du Québec, on voit partout de ces fours à pain qu'on découvre la plupart du temps par l'odeur du bon pain chaud qu'on y fait cuire. Ça nous met tout de suite l'eau à la bouche. Une bonne tranche de pain chaud avec une motte de beurre qui fond dessus tout doucement... Comment y résister? Ensuite, ces fours ont toujours un côté ornemental qui plaît. Ils sont tous plus beaux et plus originaux les uns que les autres.

C'est beau le rêve, mais comment le réaliser quand on est un bricoleur plutôt ordinaire? Heureusement, dans l'entourage, il y a toujours un beau-frère, un ami, un voisin, vous savez, de ces gens qui sont doués pour tout. Ils construisent eux-mêmes leur cabanon, ils savent comment aménager un sous-sol, ils vous réparent un robinet en moins de deux, alors, faire un four à pain, pourquoi pas?

Cet oiseau rare existe, suffit de le dénicher. Pour moi, ce fut l'ami Ben, mon troisième voisin. Et pour les gérants d'estrades, ne vous inquiétez pas, toute la rue un jour ou l'autre se sera pointée et, pourquoi pas, refilant un petit conseil avec ça.

Ben, il sait travailler la pierre et le ciment. Son apprentissage, il l'a fait en regardant oeuvrer les maçons embauchés par son père pour faire un foyer. Ce dernier a travaillé à la restauration du parc de l'Artillerie à Québec. Le four à pain faisait aussi partie de son rêve.

Le choix

Quand on décide de se lancer dans cette aventure, on constate vite que le choix est vaste. Il existe une multitude de fours à pain. Chacun est particulier et celui qui l'a fabriqué défend farouchement sa technique.

Il y a les fours à pain en glaise, d'autres en pierres ou en briques. Certains sont à l'air libre, plusieurs ont un toit en bois, il y en a avec cheminée, d'autres sans, quelques-uns avec des prises d'air et j'en oublie.

Le truc: on fait le tour, on écoute tout le monde, on fouille dans Internet, on se fait une idée et, après, on n'en démord plus.

Notre choix: une base en béton, une assise en blocs de ciment avec ouverture à l'avant pour pouvoir entreposer le bois sous le four, une autre plaque de béton armé, des briques réfractaires, du ciment réfractaire, du sable, des briques à patio et du crépi pour recouvrir les blocs de ciment.

Il y a sur le marché divers formats de briques réfractaires. Nous avons opté pour celles qui ont deux pouces d'épaisseur, pensant qu'elles retiendraient encore mieux la chaleur. Ces briques coûtent environ 2 $ pièce et il en faut une centaine.

Quant au ciment réfractaire, il en existe deux sortes. Vous pouvez l'acheter prêt à utiliser dans des chaudières de 25 kg à 33 $ chacune (il en faut trois ou quatre) ou en poudre pour le préparer vous-même. Le ciment déjà préparé prend beaucoup de temps à durcir tandis que celui qu'on prépare soi-même sèche très rapidement. C'est une question de goût! J'ai quant à moi utilisé le ciment préparé.