Il consiste en des carreaux de 16 po X 16 po plaqués de chêne, de teck, d'érable ordinaire ou piqué, de cerisier, de pin, d'acajou ou de noyer sur un plan de fibres de bois de haute densité. Des bandes décoratives en thermoplastique y sont juxtaposés pour en souligner le contour.

Il consiste en des carreaux de 16 po X 16 po plaqués de chêne, de teck, d'érable ordinaire ou piqué, de cerisier, de pin, d'acajou ou de noyer sur un plan de fibres de bois de haute densité. Des bandes décoratives en thermoplastique y sont juxtaposés pour en souligner le contour.

Sur le plancher, la suite des carreaux peut être tantôt droite tantôt oblique. On peut y couper d'autres essences, fondre des images dans la masse. «Pas de l'imite à l'imagination», estime M. Gagnon.

Il dit que tout a commencé, il y a quelques années, par une recherche très empirique sur des carreaux formés de lamelles de bois de rebut qu'avaient confectionnés des personnes handicapées. L'objectif était de voir s'il n'était pas possible de leur donner une valeur esthétique ajoutée. Il les a poncés soigneusement, puis teint. Le résultat lui plut. Il a demandé à un designer d'intérieur de les regarder de plus près et d'en «visualiser» l'usage pour un salon ou une chambre à coucher. Le designer a réagi, d'après l'homme d'affaires, avec enthousiasme.

Une fois le produit mis au point, les lamelles remplacées par un placage de bois fin sur un substrat de fibres de bois de haute densité, il a été présenté à des foires de l'habitation internationales dont celle de Las Vegas.

Au dernier Salon international du design d'intérieur de Montréal (SIDIM), le produit a été couronné. «Il a remporté le 1er Prix de la catégorie nouveaux revêtements de plancher du Salon», précise-t-il.

Par ailleurs, un placage d'érable d'utilité est contrecollé sous chaque carreau semellé d'une membrane acoustique et de bandes collantes au «butyle» dont le rendement est très sûr, dit-on.

La souplesse relative des matériaux dont la semelle est constituée donnent aux carreaux la propriété de s'ajuster à des surfaces légèrement irrégulières. Alors que la colle de placage et la nature du substrat de fibres de haute densité leur conféreraient une stabilité telle qu'ils peuvent être installés directement sur la dalle de béton du sous-sol. Pour peu cependant que le taux d'humidité soit raisonnable et qu'il n'y ait pas d'eau suintante.

D'un autre côté, les carreaux sont couverts de sept couches de laque d'oxyde d'aluminium. Elle fait la vie dure aux rayons ultraviolets et sa résistance à l'usure est, paraît-il, inouïe. «En principe, jamais on ne pourra l'user assez pour atteindre le bois», défie M. Gagnon.

Unique

«Je n'ai pas inventé la roue, je sais. Mais j'ai la certitude que notre revêtement est unique au monde», déclare-t-il.

Au Mexique, par la magie des communications et des foires de l'habitation, on s'y intéresse au point où TBF doit livrer, sous peu, 17 000 pi ca de carrelage pour des logements en copropriété du bord de mer.

M. Gagnon sait qu'il ne faut pas partir en peur, mais il est conscient qu'il faut agir vite. «Car si nous ne nous hâtons pas, dans le contexte éminemment concurrentiel qui prévaut ici comme ailleurs, d'autres s'empareront de notre idée et le feront le travail à notre place», appréhende-t-il.

De l'aide

La formation de l'entreprise en 2002, la mise au point du produit et sa mise en marché depuis 2003 ont donné lieu à un investissement d'environ 500 000 $.

M. Gagnon se défend bien d'avoir mené son projet seul. «J'ai eu de l'aide, insiste-t-il. De Filaction (société d'investissement en capital de risque), du Centre local de développement de Lévis et des programmes de R & D de Québec et d'Ottawa.» Et encore.

Prix des carreaux au pied carré: de 4,50 $ à 13 $, selon l'essence de bois.

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Renseignements: 418-839-5005 ou TBF-inc.com