C'est bien connu, la première source de référence demeure les parents, amis, collègues et voisins - pas nécessairement dans cet ordre. «Il n'y a rien de mieux que le bouche à oreille pour choisir un fournisseur», énonce Jannick Desforges, directrice par intérim d'Option consommateurs. Mais une bonne référence ne dispense pas d'une comparaison avec un ou deux concurrents.

C'est bien connu, la première source de référence demeure les parents, amis, collègues et voisins - pas nécessairement dans cet ordre. «Il n'y a rien de mieux que le bouche à oreille pour choisir un fournisseur», énonce Jannick Desforges, directrice par intérim d'Option consommateurs. Mais une bonne référence ne dispense pas d'une comparaison avec un ou deux concurrents.

«Un consommateur ne peut être expert en tous les domaines, poursuit la directrice. En rencontrant des entrepreneurs ou en discutant au téléphone avec eux, on apprend déjà des choses. Par exemple, la quantité ou la qualité des matériaux utilisés. Et on apprend à mesure qu'on appelle et on sait davantage quelles questions poser.» Une fois qu'un candidat est retenu, il ne faut pas négliger les autres précautions. Assurez-vous que le fournisseur détient les licences et permis obligatoires. Vérifiez s'il possède un dossier à l'Office de la protection du consommateur.

«Toutes les entreprises contre lesquelles une plainte a été faite sont fichées, de même que toutes les entreprises qui doivent avoir un permis d'exploitation de l'OPC», explique le porte-parole Jean-Jacques Préau.

Si le type de service et l'ampleur des travaux le justifient, il peut être utile de s'enquérir de la satisfaction des anciens clients? ce qui laissera savoir au fournisseur que vous êtes vigilant. «La plupart du temps, les entreprises qui offrent du bon service sont fières de le montrer, soutient Serge Moquin, directeur des ventes au Bureau d'éthique commerciale du Québec. Si elles hésitent, il y a des questions à se poser.»