Alors que les taux hypothécaires demeurent peu élevés, le secteur de la rénovation restera vraisemblablement l'un des plus performants au pays en 2005, malgré les prévisions de légère baisse des ventes d'habitations et des nouvelles constructions, indique la Banque Scotia dans le document rendu public hier.

Alors que les taux hypothécaires demeurent peu élevés, le secteur de la rénovation restera vraisemblablement l'un des plus performants au pays en 2005, malgré les prévisions de légère baisse des ventes d'habitations et des nouvelles constructions, indique la Banque Scotia dans le document rendu public hier.

Ce secteur - incluant les améliorations et les rénovations domiciliaires - a affiché un taux de croissance annuel de 10 %, ajusté en fonction de l'inflation, sur les cinq dernières années, selon le rapport.

Rien que l'année dernière, les dépenses des Canadiens en rénovations domiciliaires ont augmenté de 14 % pour atteindre un chiffre sans précédent de 28 milliards $, soit les deux tiers du montant total investi dans la construction de nouvelles habitations.

«L'industrie de la rénovation domiciliaire fait intégralement partie du paysage économique canadien», a affirmé Adrienne Warren, économiste principale et directrice à la Banque Scotia. «Pendant les cinq dernières années, cette industrie est intervenue pour 6,0 % dans la croissance réelle du PIB (produit intérieur brut), trois fois plus que les 2,0 % qu'elle représente dans l'économie totale», a-t-elle ajouté.

D'après le rapport d'Études économiques Scotia, les dépenses de rénovation augmenteront de près de 10 % cette année, ce qui compensera largement le recul de 10 % prévu dans les mises en chantier. Les frais d'emprunt peu élevés et le marché en croissance rapide des améliorations domiciliaires contribuent à favoriser l'expansion de ce secteur.