Et, selon lui, c'est là pour durer au moins quelques années encore. De même les lambris traditionnels, introduits il y a deux ans et qui ne cessent de marquer des points.

Et, selon lui, c'est là pour durer au moins quelques années encore. De même les lambris traditionnels, introduits il y a deux ans et qui ne cessent de marquer des points.

Et rien de plus gracieux, selon lui, dans un décor classique, que des baguettes blanches effilées et bien tournées contre une surface bourgogne. De quoi faire battre le coeur.

Selon l'avis du designer Guy Landry, de Sainte-Foy, une belle gorge travaillée à l'angle d'un mur et d'un plafond, dans un décor qui lui ressemble, est irrésistible.

Par ailleurs, il y a, d'après lui, des gens pour qui le contemporain est intolérable. Ce qui n'empêche pas leur maison d'être décorée avec goût suivant son style et son mobilier.

Bien sûr, si on force le contemporain dans un espace «Renaissance», on se met la tête sur le billot. Si, par contre, on introduit des rosaces, des corniches très ouvrées et des caissons délicats dans un cadre vieillot ou châtelain avec peinture dorée à l'essuyé sur blanc cassé, on courtise la beauté.

Riches moulures

L'industrie va au-devant du contemporain. C'est normal. Mais elle sait que les ménages sont encore épris de riches moulures.

Aussi en fabrique-t-elle de «somptueuses», depuis peu, sous la marque Cansave. Elles consistent en de l'acrylique moulé fondu dans un substrat de bois massif. On les croiraient sculptées. Bref, elles sont géniales. Économiques de surcroît. «Elles sont concurrentielles au plâtre», dit M. René Rajotte.

Enfin, les cimaises à mi-mur sont en déclin dans l'ordinaire de la maison, c'est su. Mais il y a des survivantes. Spécialement celles à thématiques (chevaux, cirque, etc.) sur bois gravé. On les met dans les chambres d'enfants et d'adolescents. On les peint de telle sorte de faire paraître distinctement la gravure. Les jeunes n'ont pas encore baissé les bras : ils les trouvent hot. Chose certaine, elles n'ont pas dit leur dernier mot.