Nos chroniqueurs reviennent sur des nouvelles qui les ont réjouis ces derniers jours.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Maria Alyokhina, membre du collectif artistico-militant Pussy Riot, est de passage à Montréal ces jours-ci.

Pussy Riot à Montréal

Il n’y a pas de mauvais moment pour saluer le courage remarquable des membres de Pussy Riot. Mais exposer – et célébrer – le travail du collectif artistico-militant à Montréal ces jours-ci, alors que le régime russe mène une invasion barbare en Ukraine, est incroyablement opportun. J’ai assisté mercredi à la conférence d’une des membres du groupe, Maria Alyokhina. Son témoignage, qui glace le sang, nous a permis de mieux comprendre la terreur que fait régner le régime mafieux de Vladimir Poutine, mais aussi la bravoure de ceux qui s’y opposent. C’est le Musée d’art contemporain de Montréal qui consacre une exposition à Pussy Riot et parraine quelques évènements spéciaux (le prochain est une performance en direct au Rialto). Bravo !

Alexandre Sirois, La Presse

Lisez un compte rendu de l’exposition consacrée à Pussy Riot, par Karine Bouchard

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Les Québécois sont au rendez-vous pour la campagne de vaccination : quelque 27 000 doses sont administrées chaque jour.

Des vaccins populaires

Tannés de la COVID, les Québécois ? C’est indéniable. Malgré tout, ils sont au rendez-vous pour la campagne de vaccination. J’en suis surpris et encouragé. Les quelque 27 000 doses administrées par jour, adaptées aux nouveaux variants qui circulent, feront une triple différence. Elles diminueront la circulation du virus, protégeront les plus vulnérables des complications graves et empêcheront des cas de COVID longue dans la population. En plus des 320 000 doses de vaccins contre la COVID déjà données, environ 520 000 personnes se sont aussi fait vacciner contre la grippe. Au moment où l’automne favorise les rassemblements intérieurs et que la période des Fêtes est déjà en vue, la réaction des Québécois est drôlement rassurante.

Philippe Mercure, La Presse

Lisez l’article d’Alice Girard-Bossé

PHOTO ARNI TORFASON, ASSOCIATED PRESS

Rassemblement à l’occasion de la journée de congé des femmes islandaises à Reykjavik, mardi

Le kvennafri islandais

On croyait l’Islande le paradis de l’égalité hommes-femmes, mais même dans ce pays modèle, les inégalités persistent. Les Islandaises gagnent en moyenne 21 % de moins que les hommes et assument davantage de tâches domestiques que leurs compagnons. Pire encore, plus du tiers ont été victimes de violences sexistes ou sexuelles. Mardi, elles sont sorties dans la rue par milliers. Même la première ministre était de la partie. C’est la quatrième fois que les Islandaises font la grève (là-bas on dit : kvennafri ou « journée de congé des femmes »). Non, elles ne lâchent pas le morceau ! Et c’est drôlement inspirant.

Nathalie Collard, La Presse

Lisez la dépêche d’Associated Press

PHOTO FRANK FRANKLIN II, ASSOCIATED PRESS

Travis Dermott, des Coyotes de l’Arizona

Le ruban arc-en-ciel du hockeyeur Travis Dermott

Bravo à Travis Dermott, des Coyotes de l’Arizona, qui a joué samedi dernier avec du ruban arc-en-ciel sur son bâton afin de soutenir la communauté LGBTQ2+. Il défiait ainsi une nouvelle politique ridicule de la LNH, qui interdisait aux joueurs de manifester leur appui à une cause sociale sur la patinoire. Finis le chandail et le ruban arc-en-ciel parce qu’une poignée de joueurs ont refusé d’en porter l’hiver dernier à cause d’une loi en Russie ou pour des motifs religieux. Vraiment pas fort, cette décision de la LNH ! Au moins, Travis Dermott a forcé le circuit Bettman à changer d’idée pour le ruban sur les bâtons. Si la LNH retrouvait sa boussole morale, elle permettrait à nouveau à ses joueurs de soutenir des causes sociales, par exemple en portant un chandail arc-en-ciel durant l’échauffement.

Vincent Brousseau-Pouliot, La Presse

Lisez l’article de Katherine Harvey-Pinard