Les fleurs magiques, Jean-Marc Vallée (1995)

«Super belle rencontre. J'avais 9 ans. C'est là que je me suis rendu compte que je voulais faire partie de cet univers-là. Jean-Marc m'a fait découvrir plein de choses sur le plan musical. Et il m'a aussi suggéré de voir Stand By Me, un film que j'adore!»

C.R.A.Z.Y., Jean-Marc Vallée (2005)

«Je comprends l'engouement des gens parce que je sais que ce film est excellent, mais pour moi, cela reste quand même un mystère. Je n'ai jamais revu C.R.A.Z.Y. depuis la soirée de première au cinéma Impérial, cela dit. Je m'apprête à le revoir bientôt. J'ai pris 25 kilos depuis, j'ai la tête rasée et je porte une barbe. L'image que les gens ont de moi à travers ce film ne correspond plus vraiment à ce que je suis. Or, je me fais prendre moi-même quand je vois des extraits ou des photos! C'est une très grande chance d'avoir pu faire C.R.A.Z.Y. Jamais je n'aurais pensé que la perception des gens à mon égard puisse changer à ce point grâce à un film.»

La belle bête, Karim Hussain (2006)

«Un ovni. Que personne n'a vu ou presque. Je garde le souvenir d'un tournage vraiment heureux avec Caroline Dhavernas et Carole Laure. C'est à cette occasion que j'ai rencontré aussi plein de nouveaux amis, alliés du FNC et de Fantasia, notamment. Le sujet du film était très lourd et on s'est pourtant beaucoup amusés. On me proposerait de revivre une expérience pareille demain matin, je serais partant tout de suite.»

Le premier jour du reste de ta vie, Rémi Bezançon (2008)

«On m'avait d'abord offert le rôle du grand frère - le plus intéressant à mon avis -, mais j'étais trop jeune. Quand l'acteur qui devait jouer le cadet s'est désisté, j'ai pris le relais. On m'a offert un coach pour l'accent français et nous ne nous sommes rencontrés que deux fois. Honnêtement, je ne sais pas d'où vient cette aisance. Je n'avais jamais parlé avec l'accent français avant le téléfilm de Jérôme Cornuau Les cerfs-volants. J'ai vécu le tournage de Premier jour sans stress aucun, avec un rôle pas très difficile et puis, bang: César du meilleur espoir. Attends, tu me niaises là?»

Bouquet final, Michel Delgado (2008)

«Gérard Depardieu dans ma face. Dans une péniche avec lui pendant 10 jours. Un cours intensif. Nous nous sommes retrouvés cinq ans sur le plateau de L'homme qui rit. Toujours aussi dissipé, le Gérard. On ne travaille pas du tout de la même façon. Il me disait toujours: «Toi, tu travailles; moi, pas. Toi, tu bosses; moi, pas.» Et moi, j'apprenais mon texte; lui, pas. Je crois qu'il respecte le fait que je n'embarque pas dans sa game. Sur un plateau, Gérard est comme un enfant hyperactif qu'aucun parent n'ose remettre à sa place. Il parle fort et fait des jokes. Sur Bouquet final, il essayait de me déconcentrer. Là, il ne l'a pas fait, car je crois qu'il savait à quoi s'attendre.»

Le caméléon, Jean-Paul Salomé (2010)

«Un film français tourné en anglais en Louisiane. Une semaine entre la fin du tournage de 5150 rue des Ormes et le début du tournage de celui-là. Et après, enchaînement avec Bus Palladium. J'ai pu faire des rencontres intéressantes et j'ai tripé sur la Louisiane. J'ai aussi pu constater ce qu'était la method acting grâce à ma partenaire de jeu Ellen Barkin. On me reparle beaucoup de ce film en ce moment à cause de la sortie d'un documentaire sur Frédéric Bourdin, l'imposteur qui a inspiré l'histoire de ce film.»

Photo: Ivanoh Demers, archives La Presse

La belle bête, Karim Hussain (2006)

L'affaire Dumont, Podz (2012)

«Vraiment déçu de la tournure des événements. Il suffit simplement de se référer aux documents légaux pour constater l'aspect très rigoureux du scénario de Danielle Dansereau. Or, la carrière du film a été plombée par une fausse controverse orchestrée par TVA et LCN, alimentée tous les jours pendant une semaine. Ce film mérite assurément d'être vu. Podz est un grand réalisateur. Il m'offrirait un rôle dans 19-2 demain matin, ce serait oui. J'ai toujours rêvé de jouer une police! On ne m'approche pas beaucoup pour des séries au Québec.»

Vic et Flo ont vu un ours, Denis Côté (2013)

«Denis est un cinéaste tellement méticuleux, tellement précis, que je n'ai pas été surpris de ce que j'ai vu. Il a déjà son film dans la tête et son scénario se retrouve à l'écran pratiquement tel quel. C'est plutôt rare. La musique de Mélissa Lavergne est super bonne, et Pierrette Robitaille est carrément géniale. J'ai vraiment hâte que le public québécois la voit dans ce film!»

Photo: fournie par Alliance

L'affaire Dumont, Podz (2012)