Ce n'est pas un secret: le cinéma israélien se porte bien. Depuis le début des années 2000 et le succès de certains films comme Valse avec Bachir, sa production augmente et ses films brillent à l'international.

Les Rendez-vous du cinéma israélien de Montréal (RVCIM), qui déroulent du 3 au 13 mars, le confirment une fois de plus. Sur la vingtaine de films qui seront présentés au Cinéma du Parc, trois viennent de se distinguer sur le circuit des festivals. On pense aux Voisins de Dieu, nommé pour une Caméra d'or au dernier Festival de Cannes, mais aussi à Fill the Void (Le coeur a ses raisons), qui a valu à l'actrice Ygal Burtzyn la Coupe Volpi à la Mostra de Venise en 2012. The Gatekeepers, enfin, vient tout juste d'échapper l'Oscar du meilleur documentaire, pour son portrait des services secrets israéliens.

Entre fictions et documentaires, le reste de la programmation s'annonce assez variée. Alors que Le cochon de Gaza et Le fils de l'autre soulèvent le ridicule du conflit israélo-palestinien, Hannah Arendt et L'Appartement renvoient aux traumatismes de la Deuxième Guerre mondiale. Enfin, on ne saurait trouver plus opposé que la comédie Célibataires (sur la quête du mâle idéal) et le thriller Chambre 514, qui raconte la plongée en eaux troubles d'une enquêtrice de l'armée israélienne.

«Bien sûr, il y a le conflit israélo-palestinien. Mais sinon, Israël est un pays comme les autres. En montrant ces films, on transmet une culture, et pas seulement des stéréotypes», souligne Katia Dahan, porte-parole du festival.

Anciennement baptisés Festival du cinéma israélien, les Rendez-vous du cinéma israélien ont changé de nom pour éviter la confusion avec un événement similaire. À noter que tous les films sont sous-titrés en français, gracieuseté du Festival du cinéma israélien de Paris, cousin du RVCIM.

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Renseignements: www.fcim.ca