Bruce Willis se sent «l'âme d'un protecteur»: l'acteur dit s'être inspiré de son expérience de père de famille pour donner du sens à son personnage de John McClane dans Die Hard 4: Retour en enfer, attendu le 29 juin sur les écrans nord-américains.

«Excusez-moi, mais comme j'arrive de Tokyo et que le président (Vladimir) Poutine m'a refusé le survol du territoire russe, le détour m'a retardé», a blagué Bruce Willis, arrivé avec deux heures de retard à sa conférence de presse parisienne.

Pour ce nouveau Die Hard, Bruce Willis se dit «ravi» d'avoir retrouvé l'esprit du premier épisode (Piège de cristal en 1988). Un 4e volet pour lequel le jeune réalisateur Len Wiseman a remis au goût du jour les cascades à l'ancienne.

Au sujet de son rôle de John McLane, flic et sauveur du monde en tout genre: «en fait, je suis un type normal, mais avec un sens aigu de la justice», dit-il. «Je me sens l'âme d'un protecteur, comme je le suis avec mes trois filles», confie l'acteur de 52 ans qui «espère leur avoir inculqué des valeurs fondamentales comme l'estime de soi». Tout en les informant «de ce qui se passe dans la tête d'un garçon de 15 ans», ajoute-t-il en souriant (ses filles aînées sont adolescentes).

Habituellement peu loquace en matière de politique, l'ex-mari de Demi Moore a confié éviter le sujet par déception. «En ce moment, je lis une biographie de Théodore Roosevelt et je me dis que les choses ont bien changé. Cet homme-là, lui, s'est vraiment battu pour l'Amérique», lâche-t-il.

«D'ailleurs, les politiques ne font plus rien depuis belle lurette», poursuit-il, avant de lancer à la cantonade: «depuis qu'on a découvert le vaccin contre la polio en 1958, qu'est-ce qu'ils ont fait les politiques?».