La comédie Le trip à trois a fait figure honorable aux guichets durant la période des Fêtes. Réalisé par Nicolas Monette et mettant en vedette Mélissa Désormeaux-Poulin et Martin Matte, Le trip à trois a rejoint le club des millionnaires au Québec le 1er janvier. Il a réalisé des recettes de 1 067 436 $, selon son distributeur, Les Films Séville, se classant troisième au box-office du dernier week-end de 2017.

À l'affiche depuis deux semaines, il figure désormais en quatrième position dans le top 5 des films québécois les plus populaires de l'année 2017, derrière De père en flic 2 d'Émile Gaudreault, Bon Cop Bad Cop 2 d'Alain Desrochers et Junior majeur d'Éric Tessier, tous sortis plus tôt dans l'année.

En considérant l'énorme concurrence des superproductions américaines, comme Star Wars : The Last Jedi et Jumanji, la comédie écrite par Benoit Pelletier (Le sens de l'humour, Ego trip) fait plutôt bonne figure.

À titre comparatif, Votez Bougon, sorti le 16 décembre 2016, avait amassé 1 233 586 $ après deux semaines en salle, selon l'entreprise Cineac, qui compile depuis 1993 les recettes de tous les films pour l'ensemble des écrans du Québec.

En 2015, La guerre des tuques 3D frôlait les 2 millions de dollars de recettes après trois semaines à l'affiche, toujours selon Cineac. Or, ce film pour toute la famille, qui a récolté près de 3,5 millions en salle, ne visait pas le même public que celui de Nicolas Monette.

Le trip à trois est construit autour de la crise existentielle d'Estelle (Mélissa Désormeaux-Poulin), une trentenaire qui juge sa vie sexuelle « un peu trop beige » et qui entraînera son conjoint (Martin Matte) dans l'aventure.

Sa réception critique a été mitigée. Dans La Presse, Marc-André Lussier a écrit : « Le trip à trois se situe dans la moyenne des comédies du même genre produites au Québec, celles dont le but affirmé est d'attirer le grand public dans les salles. »

À ce chapitre, l'objectif est atteint.