Au fil des ans, le cinéma québécois nous a donné quantité de films de genre. En voici six exemples.

My Bloody Valentine (1981)

Le cinéaste montréalais George Mihalka a fait sa marque avec ce long métrage anglo-québécois mettant en vedette Don Francks, Lori Haller et Paul Kelman. Considéré comme un film-culte, ce long métrage nous fait vivre une soirée de la Saint-Valentin terriblement sanglante dans un village minier où un tragique accident est survenu vingt ans plus tôt. Disons que nous sommes loin de l'atmosphère de La Florida du même réalisateur.

Pouvoir intime (1986)

Nous avons demandé à Yves Simoneau de nous parler de ce thriller impliquant des braqueurs d'un fourgon blindé et un des gardes de celui-ci. «Dès le départ, Pouvoir intime a été conçu comme un film noir. Les films de genre étaient plutôt rares à cette époque et plusieurs les considéraient comme des corps étrangers dans la cinématographie québécoise. Mais le public a tranché et le film a connu un franc succès dès sa sortie en salle.» Avec Pierre Curzi, Marie Tifo, Jacques Godin et Robert Gravel.

La peau blanche (2004)

Adaptation du roman de Joël Champetier, le premier long métrage de Daniel Roby raconte l'histoire d'un jeune Gaspésien qui, débarqué à Montréal, s'éprend d'une belle jeune femme rousse à la peau très blanche. Son histoire d'amour virera à l'horreur sanglante. Avec Marianne Farley, Marc Paquet, Julie Le Breton, Frédéric Pierre et Jessica Malka. Une version anglaise est en préparation alors que la pochette DVD du film original vient d'être refaite pour mieux refléter le côté «épouvante» du scénario.

Discopathe (2013)

Ce drame d'horreur farci d'accents loufoques, signé Renaud Gauthier, a connu sa première mondiale au festival Fantasia de 2013 avant de faire une grande tournée de festivals. Campée en 1976, l'histoire nous entraîne de New York à Montréal, sur les pas de Duane, un homme qui déteste le disco et est mêlé à une affaire de meurtre. Installé à Montréal, Duane est rapidement rattrapé par ses pulsions violentes. Avec Jérémie Earp-Lavergne, Sandrine Bisson et Ingrid Falaise.

Sur le seuil (2003)

Presque tous les romans de Patrick Senécal ont été ou sont en voie d'être adaptés au grand écran. Sur le seuil fut le premier à l'être (par Éric Tessier) et aura lui aussi sa version anglophone. On y suit le psychiatre Paul Lacasse qui, essayant de faire le lien entre deux histoires sordides, est lui-même plongé dans une mésaventure qu'on ne souhaite pas à son pire ennemi. Avec Michel Côté, Patrick Huard et Catherine Florent.

Grande Ourse (2009)

Après la télésérie, le film! Le réalisateur Patrice Sauvé est à nouveau à la barre de cette histoire mêlant le fantastique et le thriller psychologique. On y suit Louis-Bernard Lapointe, sorcier malgré lui, qui se porte au secours d'un ami prisonnier d'une sorcière à l'esprit mal tourné. Pour sauver l'ami en question, Louis-Bernard doit s'aventurer dans un labyrinthe afin de trouver la clé lui permettant d'ouvrir des mondes parallèles. Avec Marc Messier, Normand Daneau et Fanny Mallette.