Le film La vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche a dominé hier la présentation des prix Lumières décernés par des membres de la presse étrangère établis à Paris.

Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice (Léa Seydoux) et révélation féminine de l'année (Adèle Exarchopoulos), le long métrage de Kechiche, déjà bardé de prix internationaux depuis son triomphe à Cannes en mai dernier, repart donc avec quatre nouveaux prix.

À noter que le trophée de la meilleure actrice revient à Mme Seydoux pour son jeu dans La vie d'Adèle mais aussi dans Grand Central de Rebecca Zlotowski.

Gabrielle et Le démantèlement, les deux films québécois inscrits par ailleurs dans la catégorie du meilleur film francophone hors de France sont demeurés parmi les finalistes. Le prix est revenu à Les chevaux de Dieu, une coproduction France/Maroc/Belgique, de Nabil Ayouch.

Le prix spécial du Jury est allé à Grand Central alors que celui du meilleur scénario original ou adaptation est allé à David Ives et Roman Polanski pour La Vénus à la fourrure.

Chez les hommes, c'est Guillaume Gallienne qui a obtenu le prix du meilleur acteur pour le film Les garçons et Guillaume, à table, qu'il a aussi réalisé. D'ailleurs, M. Gallienne a également obtenu le prix Helke Hurst du meilleur premier film.

Raphaël Personnaz est reparti avec le trophée de la révélation masculine de l'année pour son travail dans les longs métrages Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier et Marius de Daniel Auteuil.

Enfin, le prix CST de la meilleure photographie a été remis à Thomas Hardmeler pour son travail dans le film T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet. Rappelons qu'une bonne partie du film de M. Jeunet a été tourné à Montréal en 2013.

Cette année, cette cérémonie qu'on qualifie également de Golden Globes français, était animée par la comédienne Carole Bouquet. Un hommage a été rendu à Yolande Moreau, invitée d'honneur de la soirée.