- 24 ans.
- 24 ans.
- A ouvert les yeux à Brooklyn (New York).
- Études à McGill.
- Travaille dans le domaine financier.
- Thèmes abordés: sa vie à Montréal, son homosexualité.
- Débuts au Too Much ! Comedy Show de George Hamilton Braithwaite.
- Humoristes l'ayant inspirée : Woody Allen, Wanda Sykes, Louis C.K.
Robby est la cadette de ce groupe de sept humoristes et la dernière à s'être lancée dans le métier, soit il y a seulement un an et quatre mois. Elle commence toutefois à être connue sur la scène des bars (surtout anglophones) de Montréal et d'Ontario. La Presse l'a vue au Couscous Comedy Show d'Uncle Fofi, en février, au Café Campus. Elle a une aisance et un potentiel incroyables. Juive anglophone née à New York dans une famille de 10 enfants, elle travaille encore dans l'audit financier, mais se cherche un producteur. Le comique lui colle à la peau. Son style? Être naturelle, franche et simple. Et parler de son homosexualité. «Je me mets sur scène et je raconte ma vie, dit-elle. Je parle de tout. Je raconte, par exemple, que j'ai couché avec une fille. Montréal est assez ouvert pour ça. Il m'est arrivé que des gens soient choqués par ce que je dis, alors je vais encore plus loin! Je crois qu'on m'apprécie parce que je suis honnête. Le public aime l'authenticité. Les francophones de Montréal adorent la comédie. J'apprends le français, mais je ne pense pas que je pourrai faire rire en sacrant en français un jour. But nothing is impossible!»
Mélanie Couture
- 34 ans.
- Usinée à Rouyn-Noranda!
- Sexologue de formation.
- Diplômée de l'École nationale de l'humour, en 2007.
- Thèmes abordés : le sexe, la séduction, l'image corporelle,l'intimité, l'infidélité...
- Personnes qui l'ont inspirée: les professeurs de l'ENH, Antonio Di Lalla, Dominic Anctil et Francine Côté.
Éducatrice en sexologie, Mélanie a suivi des cours du soir en humour en 2004 pour se «détendre», après ses longues journées à entendre parler d'inceste et de violence. Un premier show étudiant au Swimming l'a convaincue de faire carrière en humour. «Ç'a été une révélation, dit-elle, comme le saut en parachute! «Après ses deux ans à l'ENH, elle dit s'être accrochée. «Après l'école, beaucoup meurent au combat ! Dès que tu fais des bars, il faut scorer. «Dans ses shows, elle aborde la sexualité («mais pas le cul!») avec autodérision et naturel. «Il faut savoir juger ce que les gens sont prêts à entendre», dit Mélanie, qui est passée au Grand Rire Comédie Club de Québec, a participé au show XXX du Zoofest 2010 et vient de se joindre au Girly Show. Elle prépare son premier one-woman show tout en étant serveuse chez Boston Pizza. «Le temps que j'ai mis dans l'humour m'a déjà beaucoup rapporté. La maturité te permet de savoir si c'est vraiment ça que tu veux faire, surtout que ça coûte 14 000$ de faire l'École de l'humour!»