Elles sont nombreuses, les victimes de RBO. Ces redoutables satiristes n'ont épargné personne, des habits «brun, marron ou beige foncé» de Dagnel Spécifité à Super Mario Dumont et son Game Boy. On ne compte plus les écrapouts d'ego depuis leurs débuts en 1981. Le Festival Juste pour rire célébrera leur carrière par un gala hommage lundi prochain. Demain, La Presse publie un dossier spécial sur le groupe-culte vu par ses victimes.

Exclusivement sur Cyberpresse, voici le premier extrait.

Jean Pagé, ou l'erreur inévitable


«On fait quoi?», demande Jean Perron à Jean Pagé après 10 % de quotient, la parodie de 110 % du Bye Bye 2007.

«On rit, Jean. On rit», lui répond Jean Pagé.

L'animateur de 110 % raconte que l'équipe s'esclaffait en regardant le sketch en boucle. «On avait même découpé la photo de Guy A. en Jean Perron et on l'avait placée sur notre babillard.»

Il assure ne pas avoir été offensé. «À la limite, ça prouve qu'on est encore important. Il faut quelque chose d'intéressant pour développer une caricature. Et puis, en 45 ans de métier, c'est inévitable qu'on finisse par dire quelques niaiseries.»

Lui aussi rit des inepties et lapsus échappés sur le plateau de l'émission. «Récemment, Marc de Foy a parlé d'une main de velours dans un gant de fer. C'était pas mal. Mais Jean (Perron) en sort vraiment des incroyables.»

L'animateur observe que les victimes aigries de RBO gagneraient à oublier l'affront. «Il ne faut pas prendre RBO en grippe. Si tu te mets à les haïr, ça ne sert à rien. Et tu peux difficilement les poursuivre. Imagine dans quoi tu t'embarquerais. Regarde Jean (Perron). Il a lancé une poursuite pour le premier livre (des Perronismes), et il n'a pas gagné.»

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