Charmant livre que cette Noyade du marchand de parapluies de Francis Malka (Le violoncelliste sourd).

Dans ce troisième roman, l'auteur n'a pas eu peur du défi et raconte l'histoire d'un livre... qui s'écrit tout seul et qui commence ainsi: «L'histoire que je m'apprête à vous raconter n'est ni celle d'un marchand de parapluies, ni celle d'une noyade».

Cela donne le ton à cette histoire relativement légère, qui rebute un peu au premier abord (quoi, un livre québécois qui se passe à Arles en 1039?), mais finit par entraîner le lecteur dans des péripéties délicieusement surréalistes.

Faisant d'immenses sauts dans le temps, Francis Malka place le propriétaire du fameux livre dans des situations toutes plus incroyables les unes que les autres.

En effet, l'humble cordonnier comprend rapidement qu'il peut orienter son destin avec le précieux objet. Mais en contrôler les effets est plus difficile, surtout qu'il est la cible de nombreuses convoitises.

Il provoquera ainsi un nombre impressionnant de catastrophes, qui auront un impact direct sur sa propre vie, mais aussi sur le cours de l'Histoire. C'est farfelu et amusant si on adhère à la prémisse, même si le procédé finit tout de même par être prévisible.

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La noyade du marchand de parapluies. Francis Malka. Hurtubise, 272 pages

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