Les petites et moyennes entreprises (PME) qui parviennent à se démarquer sont capables de tisser de solides relations avec les intervenants qui les entourent, suggère une étude de la Banque de développement du Canada (BDC).

Dévoilée lundi dans le cadre de la 35e semaine de la PME organisée par la BDC, «Les cinq facteurs clés et les cinq pièges à éviter pour réussir en affaires» propose une série de recommandations aux entrepreneurs.

Le document identifie les facteurs clés de la réussite: l'innovation, la capacité de demander des conseils à l'externe, l'ébauche d'un plan permettant de mesurer ses progrès, l'embauche et la mobilisation de personnel et le développement de liens avec les fournisseurs.

D'après l'économiste en chef de la BDC, Pierre Cléroux, les bonnes relations sont le «dénominateur commun» des cinq facteurs qu'il faut éviter de «sous-estimer».

L'étude souligne toutefois que l'innovation demeure le critère le plus important pour les sociétés, en rappelant qu'une étude de Statistique Canada réalisée il y a près de 20 ans dressait un constat similaire.

Le tiers des entreprises qui réussissent le mieux ont déclaré que plus de 20 pour cent des produits et services qu'elles offrent aujourd'hui n'existaient pas il y a cinq ans, tandis qu'une seule entreprise sur 10 n'a proposé aucun nouveau produit ou service.

Par ailleurs, la BDC identifie cinq pièges que les compagnies qui connaissent des difficultés devraient éviter si elles ne veulent pas s'enliser davantage.

Ces pièges consistent à dépendre d'une clientèle trop peu diversifiée, à sous-estimer l'importance d'une gestion serrée des finances, à faire preuve de laxisme dans la préparation d'un plan d'urgence, à ignorer les tendances du marché ainsi qu'à trop attendre avant de demander de l'aide.

L'étude de la BDC a été effectuée en deux étapes, soit en faisant une revue de publications spécialisées et en réalisant un sondage auprès de 1139 PME canadiennes.