La période d'admissibilité aux crédits d'impôt à la rénovation tire déjà à sa fin. C'est encore le temps de se décider à rénover, et le retour sur investissement devrait être un facteur de décision, estime Nathalie St-Amant, directrice principale, gestion des produits hypothécaires, à la Banque Laurentienne.

En effet, les rénovations peuvent apporter une plus-value à la valeur de la propriété, plus-value qui peut se transformer en argent au moment de la revente. Selon l'Institut canadien des évaluateurs, la rénovation de la cuisine ou de la salle de bains peuvent représenter un retour sur investissement de 75 à 100%. De nouvelles portes et fenêtres ou la réfection du sous-sol permettront peut-être de récupérer de 50 à 75% des dépenses.

En considérant cela et les crédits d'impôt, il peut être avantageux de devancer ses projets de rénovation, souligne Nathalie St-Amant. Surtout que les taux sur les marges de crédit hypothécaires, par exemple, sont assez bas. Bien sûr, tout dépend du consommateur.

«Il faut se demander si on avait bel et bien l'intention de procéder à ces rénovations, et si on a les liquidités suffisantes pour absorber les coûts.»

Le crédit d'impôt provincial peut représenter jusqu'à 2500$, et le crédit fédéral jusqu'à 1350$. Mais le programme provincial est beaucoup plus restrictif. «Il faut bien se documenter», ajoute Mme St-Amant.

Précision

Contrairement à ce qui était écrit dans notre chronique de la semaine dernière intitulée «Sun Life offrira des produits de la Nationale», la Sun Life continuera à offrir des produits de B2B Trust à ses clients, plus spécifiquement des prêts REER et des prêts pour investissement. Nos excuses.