Près d'un tiers des femmes ayant eu des rapports sexuels au cours des douze derniers mois avoue ne pas savoir comment fonctionne la contraception d'urgence, d'après un sondage réalisé par BVA pour HRA Pharma présenté ce jeudi.

Globalement, les femmes interrogées maîtrisent tout de même le sujet de la contraception d'urgence. Plus de six femmes sexuellement actives au cours des douze derniers mois sur dix (61%) sont conscientes que la contraception d'urgence est moins efficace après 24 heures, et 54% savent qu'elle n'est pas infaillible.

Quelques idées reçues subsistent dans l'esprit des femmes interrogées. Plus d'un quart d'entre elles (26%) pense que la contraception d'urgence repose sur le même principe qu'un avortement, et 8% considèrent même qu'elle peut rendre stérile.

D'une façon générale, les femmes aimeraient être mieux informées sur la pilule du lendemain (93%), et souhaiteraient que la contraception d'urgence ne soit plus un sujet tabou. Près de deux sondées sur dix (17%) estiment toutefois qu'elle est essentiellement réservée aux mineures ou aux premiers rapports sexuels, et 48% qu'il serait préférable d'en avoir chez soi «au cas où».

À ce titre, 53% des femmes interrogées considèrent que le médecin ou le gynécologue devrait informer leurs patientes en amont, pour leur expliquer ce qu'il faut faire en cas d'oubli de la contraception.

Ce sondage a été réalisé en ligne, entre le 15 et le 30 mars derniers, auprès de 3775 femmes âgées de 16 à 45 ans, représentatives de la population française. Les chiffres communiqués ci-dessus sont essentiellement axés sur les femmes fertiles hétérosexuelles ayant eu des rapports sexuels lors des douze derniers mois.