Selon un article publié par le blogue Fashionologie, de plus en plus de créateurs se mettent à produire des pièces «demi-couture», vendues dans des boutiques traditionnelles, mais dont les prix atteignent quatre ou cinq chiffres.

Ce «haut de gamme du prêt-à-porter», présenté sous le nom de «semi-couture» par Azzedine Alaia à l'occasion des défilés haute couture parisiens de juillet, ne requiert pas d'essayages et retouches successifs. Les pièces uniques sont vendues telles quelles par des magasins spécialisés ou leurs équivalents en ligne, comme Net-à-Porter.

Le créateur new-yorkais Jason Wu, par exemple, explique ainsi ce phénomène: «Il y a des choses qu'on ne peut tout simplement pas faire pour peu cher.»

Et Prabal Gurung d'ajouter: «Il existe des clients pour ce genre de choses, mais genre un par ville. On espère toujours en vendre beaucoup, mais cinq c'est très bien.»

«Les pièces à plus 5000$ représentent maintenant 6% de nos ventes», indique Joseph Velosa, président de Matthew Williamson. «À titre de comparaison, il y a deux ans nous ne vendions rien à ce prix.»

Source: bit.ly/w2a4uo

.