La griffe Louis Vuitton occupe depuis quelques semaines un nouvel espace au coeur du grand magasin Ogilvy de Montréal.

Désormais, la maison de maroquinerie de luxe française offre ses célèbres créations aux monogrammes sur 3100 pieds carrés, dans un écrin totalement rénové. «On voulait une boutique plus efficace et plus chaleureuse, explique Jean-Philippe Hecquet, vice-président de Louis Vuitton Canada. Regardez, on peut maintenant y entrer par les rues de la Montagne et Sainte-Catherine, ce qui nous rend bien plus accessibles, pour une clientèle plus diversifiée.»

Pour symboliser le renouveau des lieux, les vitrines donnent à voir des oeufs en pleine éclosion libérant des chaussures, de véritables petits bijoux. Au rayon des classiques de la maison, les emblématiques malles de voyage fabriquées depuis 1854 trônent au centre des lieux.

Parmi les nouveautés, un espace consacré aux hommes a également vu le jour, cette fois dans des tonalités d'un gris on ne peut plus chic. «C'est une grande première pour nous que de proposer des chaussures pour la gent masculine! Bien entendu, comme avant les travaux, toute la palette des sacs est aussi offerte», ajoute Valérie Chapoulaud-Floquet, présidente de Louis Vuitton Amérique du Nord. «Parmi les nouveautés, indique-t-elle, il y a également ce coin voué aux accessoires pour femmes, comprenant bijoux, lunettes, foulards et ceintures, mais aussi un bar à sacs et un espace de personnalisation.» Tiens donc! Autrement formulé, un choix ouvert de 200 monogrammes est possible pour rendre le «Speedy» l'un des sacs stars de la griffe totalement unique, donc quasi personnalisé. Pour cette opération, il faut compter cinq petites semaines.

L'année prochaine, ce sera au tour de la boutique de Toronto de s'agrandir. «Le luxe se porte bien, même en cette période économique incertaine, conclut Valérie Chapoulaud-Floquet, et c'est même d'ailleurs devenu, ce qui peut paraître paradoxal à certains, une véritable valeur refuge!» Un monde à part où se réfugier reste malgré tout, ne l'oublions pas, l'apanage d'une catégorie privilégiée de la population.