Le premier gala montréalais de GYM depuis le début de la pandémie aura bien lieu au stade IGA, mais pas sur le court prévu.

En raison du faible nombre de billets vendus – un peu moins de 1500 mardi matin –, le ring sera installé sur le court Rogers plutôt que sur le court central.

« On a décidé de faire ça pour laisser un meilleur souvenir. Pour que ce soit plus chaleureux, a expliqué le promoteur Yvon Michel. C’est sûr qu’on aurait aimé vendre les 5000 billets disponibles. Mais dans les circonstances, ce n’est pas méchant. On a quand même espoir de dépasser les 2000 ventes d’ici samedi. »

Le court Rogers compte un peu plus de 4500 sièges au lieu des 12 000 du court central. Les organisateurs pourraient recevoir jusqu’à 3000 personnes tout en respectant les consignes concernant la distanciation, selon le président de GYM.

Sincèrement, on pensait au départ qu’on approcherait les 5000 billets. Peut-être qu’on était trop optimistes.

Yvon Michel

Un constat qui forcera peut-être le groupe à réaligner ses projets à court terme vers des cibles plus réalistes.

« C’est sûr que ça nous oblige à modérer un peu. C’est très important pour la pérennité de notre entreprise de nous assurer de tenir des évènements qui ne sont pas déficitaires, et celui-là va l’être », a fait savoir Yvon Michel.

Modérer, par exemple, quant au lieu qui sera déterminé pour l’éventuel combat de championnat du monde des super-lourds-légers du WBC entre Óscar Rivas et Bryant Jennings, carte sur laquelle est également prévue Marie-Ève Dicaire.

Quatre fois le casino

Néanmoins, l’organisation ne regrette pas son audace, a affirmé le promoteur : 2000 billets, c’est quatre fois l’assistance au casino, a-t-il rappelé.

« Donc, aller dans un endroit plus petit n’aurait pas été la solution. Nous serions allés [au stade IGA] même en sachant tout ce qu’on sait maintenant. Nous sommes contents de l’évènement mis sur pied. Et de retourner au stade, je suis convaincu que ce sera une superbe soirée. »

GYM n’a pas présenté de gala dans cette enceinte depuis 2010.

Avant une confirmation à 100 % de la tenue des combats, il ne reste qu’une étape : un dernier test de dépistage de la COVID-19, vendredi matin.