La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) entrera dans le dernier droit de sa première saison d’existence, jeudi, alors que ses activités seront relancées à la suite de la pause du Championnat du monde de hockey féminin.

Le club de Montréal accueillera celui du Minnesota, jeudi, tandis que l’équipe de Toronto croisera le fer avec celle de Boston.

Les six formations de la LPHF doivent encore disputer cinq matchs cette saison, qui culminera le 5 mai avec un duel entre Toronto et Ottawa. Les séries éliminatoires commenceront ensuite dans la semaine du 6 mai.

Si les séries commençaient ce matin, Toronto (10-3-0-6), Minnesota (8-4-3-4), Montréal (7-3-4-5) et Ottawa (7-0-6-6) y participeraient. Les clubs de Boston (4-4-2-9) et New York (3-4-3-9) ne sont toutefois pas éliminés.

« Personne n’est éliminé avec cinq matchs à jouer. C’est une grosse victoire pour notre ligue, a admis la vice-présidente principale des opérations hockey de la LPHF, Jayna Hefford. Il y a de la parité dans notre ligue. C’est ce que nous voulions qu’il se produise.

« Nous avons assisté à du hockey de très grande qualité cette année, à l’aube de nos premières séries éliminatoires, et je crois qu’elles [les joueuses] relèveront encore la barre. Nous avons dévoilé notre trophée la semaine dernière. Ça prendra six semaines, ça ira rapidement, et je crois que ce sera spectaculaire. »

Hefford a ajouté que « la réflexion se poursuit » quant au nom des équipes du circuit.

« Pour être franche, je crois que ç’a été un cadeau insoupçonné. Tout le monde parle de la LPHF. Personne ne parle de la LNH quand on discute de nos équipes. Nous avons été en mesure de bâtir l’image de marque de notre ligue pendant toute la saison. »

La LPHF a affiché une moyenne d’un peu plus de 5334 spectateurs lors des 57 premiers affrontements de sa première saison d’existence.

La taille des foules a oscillé entre 728 le 6 mars au Total Mortgage Arena de Bridgeport, au Connecticut, à 19 285 au Scotiabank Arena de Toronto le 19 février.

Une foule record de 21 105 spectateurs est attendue pour le match de samedi entre Toronto et Montréal au Centre Bell.

« Nous voyons de jeunes filles, de jeunes garçons et des familles dans les gradins, mais aussi de jeunes professionnels dans la vingtaine qui souhaitent simplement passer un bon moment, a évoqué Hefford. Nous voyons des retraités qui sont détenteurs de billets de saison. Nous voyons plusieurs générations de femmes qui n’ont pas obtenu l’opportunité de vivre quelque chose de semblable à leur époque.

« Nos analyses démontrent que nous ratissons plus large que ce que nous anticipions », a-t-elle conclu.