Les équipes de la nouvelle Ligue professionnelle de hockey féminin ajouteront chacune 15 joueuses à leur effectif ce lundi dans le cadre du premier repêchage du circuit. On peut s’attendre à ce que plusieurs Québécoises fassent partie des 90 athlètes sélectionnées, parmi les 268 qui sont admissibles. La Presse vous en présente 10.

Élizabeth Giguère

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Pride de Boston (PHF)

PHOTO FOURNIE PAR HOCKEY CANADA

Élizabeth Giguère

La native de Québec participe ces jours-ci au camp de sélection de l’équipe canadienne sénior, formation avec laquelle elle a disputé quelques matchs l’an dernier dans le cadre de la Série de la rivalité contre les États-Unis. L’une des attaquantes les plus productives de la PHF, elle devait être l’une des têtes d’affiche de la Force de Montréal en 2023-2024. Elle devrait entendre son nom au cours de la première moitié du repêchage.

Mélodie Daoust

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Team Scotiabank (PWHPA)

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Mélodie Daoust (à gauche)

Cette triple médaillée olympique et membre de longue date de l’équipe nationale est une figure bien connue des Québécois. Il y a deux ans à peine, elle remportait le titre de joueuse par excellence au Championnat du monde. Or, des blessures l’ont forcée à faire l’impasse sur des matchs internationaux la saison dernière, notamment aux Jeux olympiques de Pékin et aux Mondiaux. En voyant qu’elle n’était pas invitée au camp de sélection de l’équipe canadienne, on pouvait se demander si, à 31 ans, elle n’avait pas accroché ses patins. Or, la voilà sur la liste d’admissibilité de la LPHF. Elle compléterait magnifiquement un trio de vedettes québécoises à Montréal avec Marie-Philip Poulin et Ann-Renée Desbiens.

Ann-Sophie Bettez

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Force de Montréal (PHF)

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Ann-Sophie Bettez

Dans la mi-trentaine, elle a démontré, la saison dernière, qu’elle avait encore beaucoup de hockey en elle. Capitaine de la Force de Montréal, elle a terminé au 9e rang des marqueuses de la PHF, avec 22 points en 23 rencontres. Les partisans des Canadiennes se souviennent aussi de ses 48 points en 50 matchs de 2018-2019, ultime campagne de la défunte Ligue canadienne.

Jade Downie-Landry

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Force de Montréal (PHF)

PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE JADE DOWNIE-LANDRY

Jade Downie-Landry

Après avoir dominé le circuit universitaire canadien en 2021-2022, Jade Downie-Landry a parfaitement réussi sa transition vers le hockey professionnel l’année dernière. Meilleure marqueuse de la Force de Montréal et huitième pointeuse du circuit, elle trouvera certainement preneur, même si les joueuses de la PHF risquent de perdre des rangs derrière les membres des sélections nationales.

Gabrielle David

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Golden Knights de l’Université Clarkson

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ CLARKSON

Gabrielle David

Cette native de Drummondville a conclu une prolifique carrière universitaire aux États-Unis avec une récolte de 52 points en 42 matchs à son ultime campagne à Clarkson. Elle s’était engagée avec le Pride de Boston, de la PHF, avant que la ligue soit achetée et dissoute pendant l’été. Avec Poulin, Desbiens et Giguère, elle fait partie des rares Québécoises invitées au camp de sélection de l’équipe canadienne sénior.

Maude Poulin-Labelle

Défenseure

Équipe en 2022-2023 : Huskies de l’Université Northeastern

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ NORTHEASTERN

Maude Poulin-Labelle

Comme Gabrielle David, elle sort tout juste des rangs universitaires américains, où elle a fait très bonne figure, d’abord au Vermont puis à Northeastern. Elle aussi devait amorcer sa carrière professionnelle dans la PHF, au Connecticut. Un repêchage simulé du site Athletic la voit partir dès le septième tour.

Audrey-Anne Veillette

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Carabins de l’Université de Montréal

PHOTO FOURNIE PAR LES CARABINS DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Audrey-Anne Veillette

Candidate au titre de joueuse par excellence du circuit universitaire canadien la saison dernière, elle a terminé au deuxième rang des pointeuses au pays. Née en 2000, elle fait partie des plus jeunes joueuses admissibles au repêchage. Vu son parcours avec les Carabins, on l’associe d’emblée à l’équipe de Montréal et à sa directrice générale Danièle Sauvageau.

Lauriane Rougeau

Défenseure

Équipe en 2022-2023 : Team Harvey’s (PWHPA)

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Lauriane Rougeau (à gauche)

On entre dans la portion plus volatile de notre palmarès. À 33 ans, Lauriane Rougeau fait partie des doyennes des joueuses admissibles. Écartée de l’équipe nationale il y a deux ans, cette double médaillée olympique n’a pas dit son dernier mot. Une amitié de presque 20 ans la lie à Marie-Philip Poulin, joueuse de concession de l’équipe montréalaise. Un poste dans la métropole serait naturel pour cette ancienne des Canadiennes qui, à défaut d’être repêchée, pourrait aussi signer un contrat comme joueuse autonome.

Rosalie Demers

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Team Harvey’s (PWHPA)

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ COLGATE

Rosalie Demers

Candidature du champ gauche, ici. Cette ancienne de l’Université Colgate, dans la NCAA, a passé la dernière saison au côté des futures grandes vedettes de la LPHF. Elle n’a pas particulièrement brillé offensivement, mais son pedigree pourrait intriguer une équipe de la nouvelle ligue.

Alexandra Labelle

Attaquante

Équipe en 2022-2023 : Force de Montréal (PHF)

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Alexandra Labelle (13)

Une autre ex des Carabins de l’Université de Montréal, et une autre joueuse bien connue des anciennes joueuses de l’Association des joueuses professionnelles (PWHPA), qu’elle a côtoyées pendant deux saisons. Membre de la Force de Montréal la saison dernière, elle a terminé au troisième rang des pointeuses, derrière Jade Downie-Landry et Ann-Sophie Bettez.

Et ensuite ?

Au terme du repêchage qui aura lieu ce lundi à Toronto, chaque équipe de la LHPF comptera sur une formation de 18 joueuses – les 15 repêchées s’ajoutant aux 3 joueuses de concession préalablement embauchées. Toutes celles qui n’ont pas été sélectionnées deviendront joueuses autonomes et pourront s’entendre avec l’équipe de leur choix. Les équipes inviteront ensuite des joueuses additionnelles à leur camp d’entraînement et formeront ainsi leur effectif en vue de la saison 2023-2024, qui s’amorcera en janvier prochain. Au repêchage de lundi, Montréal possède le sixième et dernier choix du premier tour. L’ordre de sélection est par la suite inversé à chaque tour.