Les Bruins de Boston ont fait parler d’eux pour les mauvaises raisons lorsqu’ils ont offert un contrat à Mitchell Miller, il y a quelques semaines. Depuis, une enquête indépendante a été menée pour étudier le dossier. Ainsi, l’organisation des Bruins devra appliquer de multiples recommandations pour éviter qu’une telle erreur se reproduise.

Le but de cette enquête était d’améliorer le processus d’embauche et de vérification des joueurs chez les Bruins. Elle voulait aussi pouvoir comprendre et expliquer comment l’équipe avait pu retenir les services d’un joueur au passé d’intimidateur.

L’ancienne procureure générale Loretta Lynch et la firme Paul, Weiss, Rifkind, Wharton & Garrison ont mené une série d’entrevues avec des employés des Bruins. Ils ont aussi consulté des milliers de documents relatifs à la signature de Miller.

L’organisation s’est engagée à respecter les diverses recommandations soumises par le groupe d’enquête. À l’avenir les Bruins devront établir des politiques écrites claires en lien avec la vérification de la conduite hors glace, des joueurs, y compris l’identification de comportements douteux nécessitant une vérification détaillée et une résolution documentée ; créer des échéanciers et des responsabilités permettant d’enquêter sur l’environnement ou les actions hors glace des jeunes joueurs ; entretenir une documentation centralisée de vérification incluant d’éventuels problèmes hors glace et s’assurer que cette documentation soit disponible pour toutes les parties impliquées dans le processus ; assurer un suivi pour que toutes les tâches de vérification soient clairement attribuées et suivies ; utiliser des ressources tierces et indépendantes pour enquêter et résoudre les problèmes, puis déterminer s’il existe des programmes de formation ou de réhabilitation spécifiques auxquels les joueurs devraient participer en fonction de la nature de leurs problèmes.

« L’annonce d’aujourd’hui montre l’engagement de l’organisation à respecter nos valeurs et notre processus d’embauche », a affirmé Charlie Jacobs, le président de l’équipe.

L’enquête a aussi révélé que les Bruins avaient déjà mis en place un processus de vérification des joueurs, que l’équipe n’avait commis aucun impair et qu’aucun employé n’avait failli à la tâche dans le processus d’embauche de Miller. Néanmoins, la firme a quand même pris soin de soumettre différentes recommandations pour s’assurer de solidifier le processus.