Responsables des patinoires de la LNH, à vos pelles; la Ligue nationale de hockey mettra fin au nettoyage de la surface glacée avant le début des périodes de prolongation.

Les directeurs généraux ont décidé de mettre fin à la pratique visant à gratter à sec la glace à la fin du temps réglementaire. Lorsque la mesure a été mise en application, l'objectif était de réduire le nombre de matchs nécessitant des tirs de barrage, mais lorsque les responsables ont constaté que l'effet recherché ne se réalisait pas et que le rythme du match était interrompu, il a été décidé de revenir au grattage de la surface à la pelle à compter de samedi.

«C'est ma mauvaise idée, a lancé le directeur général des Red Wings de Detroit, Ken Holland. Le sentiment autour de la table, est que le grattage à sec créé un écart trop grand entre la fin du temps réglementaire et la reprise du jeu. Nous allons donc demander aux préposés de gratter la glace à la pelle, et essayer de reprendre le jeu dans un délai de 90 secondes à deux minutes.»

Selon Colin Campbell, vice-président exécutif et directeur des opérations hockey, les matchs pouvaient être retardés de quatre à presque sept minutes. Même si un peu plus de parties prennent fin en prolongation plutôt que lors des tirs de barrage, ça ne suffisait pas pour maintenir une telle mesure.

En fait, David Poile, des Predators de Nashville, dit avoir vu des fans quitter après la troisième période, et ses confrères n'aimaient pas les répercussions sur le jeu.

Selon Campbell, la LNH a discuté de la question avec l'Association des joueurs, et les joueurs semblaient d'accord avec le changement.

Par ailleurs, la décision de changer de côté avant la prolongation, qui a pour effet d'allonger les changements de trios pendant l'action, ne sera pas éliminée. Et la ligue ne procédera pas à un grattage à sec d'une section du centre de la patinoire avant la fusillade, comme il se faisait par le passé.

Les directeurs généraux ont également discuté de la question des reprises vidéos, qui pourraient éventuellement inclure les cas d'obstruction à l'endroit des gardiens de buts, des contacts genoux à genoux ainsi que de la possibilité de jouer à trois-contre-trois en prolongation.

Selon le système expérimenté dans la Ligue américaine de hocket cette année, les deux équipes jouent d'abord pendant trois minutes à quatre contre quatre, et ensuite à quatre minutes à trois contre trois. Cette approche a mené à une augmentation des matchs se terminant avant les tirs de barrage. Plusieurs directeurs généraux aiment ce qu'ils ont vu de ce système jusqu'à maintenant, mais ils veulent se donner plus de temps et voir plus de matchs avant de décider.

Stéphane Quintal y est allé de sa première présentation devant les directeurs généraux depuis qu'il a remplacé Brendan Shanahan à titre de vice-président de la sécurité des joueurs. Son exposé a notamment traité des coups de genoux à genoux, et selon Quintal, il s'en produit un à tous les 14 matchs comparativement à un à toutes les 24 rencontres l'an dernier.

«Nous constatons une hausse des blessures au bas du corps, et plus d'incidents impliquant les genoux, a fait savoir Quintal.

«Nous y portons attention.»

Cette rencontre annuelle, qui a lieu au lendemain de la cérémonie d'intronisation au Temple de la renommée de hockey, n'entraîne habituellement pas de changements immédiats, mais le nettoyage de la glace avant la prolongation est l'exception qui confirme cette règle.

L'objectif principal de cette rencontre est de préparer le meeting qui aura lieu en mars à Boca Raton, en Floride.