Au cœur du Vieux-Montréal, le Marché Saint Laurent est une nouvelle boutique-café qui propose de beaux objets et souvenirs du Québec.

À quelques mètres de la basilique Notre-Dame, sur la place d’Armes, quand on entre dans la boutique Marché Saint Laurent, on s’émerveille devant ces objets, si familiers et si nouveaux à la fois. Les castors, baleines, renards, caribous et ours en bois et en carton retiennent notre attention. Il y a aussi des t-shirts et cotons ouatés « Montréalais.e », des tasses et verres au style vintage, du sirop d’érable joliment embouteillé, des sacs en toile « Montréal » qu’on a envie d’avoir sous le bras ou encore des CD ou vinyles de Diane Dufresne et de Pierre Lapointe.

  • Florence Girod a ouvert le Marché Saint Laurent sur la place d’Armes à Montréal.

    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    Florence Girod a ouvert le Marché Saint Laurent sur la place d’Armes à Montréal.

  • Le marché offre aussi du café et des viennoiseries.

    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    Le marché offre aussi du café et des viennoiseries.

  • Des affiches aux couleurs vives avec différentes expressions d’ici

    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    Des affiches aux couleurs vives avec différentes expressions d’ici

  • Le Marché Saint Laurent propose t-shirts et cotons ouatés de Montréal.

    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    Le Marché Saint Laurent propose t-shirts et cotons ouatés de Montréal.

  • T-shirts, cotons ouatés et fanions

    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    T-shirts, cotons ouatés et fanions

  • Des tasses vintage en l’honneur des Jeux olympiques de Montréal

    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    Des tasses vintage en l’honneur des Jeux olympiques de Montréal

1/6
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

« C’est une boutique de souvenirs réinventée qui propose des objets faits par des designers et des artisans d’ici. Une boutique qui reflète aussi la culture québécoise », explique Florence Girod, qui a ouvert le Marché Saint Laurent cet été.

« Et comme son nom l’indique, c’est un marché dont les produits évolueront au fil des saisons. À l’automne, on ajoutera notamment des tuques, mitaines, foulards », indique-t-elle.

Une offre à réinventer

Florence Girod travaille chez Cossette, une des plus grandes agences de communications et de publicité au Québec, et son métier de stratège lui sert dans ce nouveau contexte. Elle travaille depuis 15 ans avec l’Alliance de l’industrie touristique du Québec et connaît les différentes clientèles qui viennent visiter la province. « J’ai vu l’industrie touristique se transformer pour faire du Québec une destination qui compétitionne bien à l’international avec une belle offre d’expériences, mais l’offre des souvenirs n’a pas évolué », observe-t-elle.

Quand on fait un voyage, c’est un besoin universel de rapporter quelque chose. Et il n’y a pas de raison qu’après un séjour extraordinaire au Québec, les touristes ne trouvent pas un lieu qui rassemble des objets qui reflètent la culture, le territoire et leur expérience vécue. Je me suis dit qu’il fallait créer ce lieu !

Florence Girod

Et qu’est-ce que recherchent les touristes ? « Les Européens font un grand séjour, ils longent le Saint-Laurent, vont voir les baleines, se rendent au Saguenay, ils s’imprègnent de la nature et veulent rapporter des choses qui évoquent le territoire, les animaux, le fleuve. Les Nord-Américains qui viennent pour des séjours plus courts aiment bien les vêtements, les objets design, les produits d’épicerie. Il y a aussi les nouveaux arrivants qui s’installent ici, les étudiants étrangers, les Montréalais qui veulent s’offrir un bel objet ou l’apporter en cadeau à des amis. »

D’origine française, Florence Girod est arrivée au Québec en 2002. Elle estime qu’elle a un regard différent. « J’ai toujours le recul d’une touriste. Je vois que les animaux, c’est une richesse, que le sirop d’érable, c’est tellement extraordinaire, tout comme le fleuve. Cette boutique, c’est aussi une manière de célébrer mes 20 ans au Québec. »

Florence Girod a créé sa marque « Marché Saint Laurent » et propose notamment des t-shirts, sacs, fanions, porte-clés en bois, affiches et aimants avec des expressions comme « Tire-toi une bûche », « Partir sur la go », « Être assis sur son steak ». « Le langage est un élément très fort quand on est un visiteur au Québec. La langue nous surprend, nous charme, alors il y a des objets qui reflètent la langue. »

Elle met aussi en valeur les artisans et designers d’ici. « Il y a une grande créativité, alors c’est important d’y avoir accès dans un point de vente au cœur du Vieux-Montréal. »

Des objets avec une histoire

Une des particularités de la boutique, c’est qu’on y trouve des souvenirs vintage. « J’aime l’idée qu’on puisse acheter des objets usagés qui font partie de l’histoire du Québec, à travers Expo 67 et les Jeux olympiques. Il y a eu des objets dont le design est extraordinaire. On en trouve encore quelques-uns dans des marchés aux puces, ça s’envole tout de suite ! »

Et pour que l’expérience soit totale, la boutique propose aussi des cafés et viennoiseries.

Ça va nous permettre de survivre toute l’année, et ça crée une ambiance très agréable, car on croise des touristes et des gens qui travaillent dans le quartier. Le café est torréfié à Montréal et les pâtisseries viennent de chez Olivier Potier. On veut fidéliser la clientèle en offrant de la qualité.

Florence Girod

Elle mène ce projet avec son conjoint, Olivier Miotto, copropriétaire du salon de coiffure Glam. « J’ai de l’expérience en construction de marque et en marketing, et Olivier est un commerçant, on se complète bien. »

Son ambition ? Faire du Marché Saint Laurent une destination incontournable du Vieux-Montréal, où on retrouve un concentré de toutes les formes de la culture québécoise.

Elle mise juste. Nous sommes repartis en achetant quatre verres vintage d’Expo 67 !

Consultez le site du Marché Saint Laurent