Nous avons demandé à nos lecteurs si la menace du variant Omicron, le retour au télétravail et l’incertitude entourant les rassemblements des Fêtes touchent leur moral et quels sont leurs trucs pour faire face à ces contrecoups. Voici quelques réponses parmi la soixantaine de messages reçus.

Je garde le moral de diverses manières. D’abord, en mettant mes valeurs en action. Comme je valorise ma santé, je m’assure de prendre soin de mon corps en m’alimentant adéquatement, en faisant de l’activité physique et en m’assurant de dormir suffisamment. Ensuite, je passe un maximum de temps avec les personnes importantes pour moi. Par ailleurs, depuis trois ans, je prends quotidiennement le temps d’écrire trois choses pour lesquelles je suis reconnaissant. Je fais cette activité en fin de journée avec mon garçon. Ça ne prend souvent que cinq minutes et, en plus d’entraîner nos cerveaux à focaliser sur le positif, ça nous permet de mieux prendre conscience des choses qui nous procurent du bonheur ou du plaisir. Finalement, je garde les choses en perspective.

Sébastien Blanc

Je me concentre sur ce qui est le plus important pour moi, soit de partager du temps précieux avec ceux qui sont les plus importants pour moi dans ma vie. Alors, si je peux voir ensemble mes enfants et mes petits-enfants pendant la période des Fêtes, je me concentre là-dessus en me disant que c’est déjà mieux que l’an dernier. Pour le reste, soit la famille élargie et les amis, on remet ça à plus tard quand la situation sera meilleure. Avec les enfants, on s’amusera deux fois plus intensément.

Louise Grégoire

Au début de la pandémie, j’ai été super COVID anxieuse, mais avec l’arrivée des vaccins, j’ai appris à vivre avec le virus et à m’adapter. Là, j’ai l’impression de revenir en mars 2020 et qu’un énorme danger plane au-dessus de nous, et qu’on est impuissants. J’allais au bureau environ deux jours semaine (nous sommes en travail hybride, rien n’était obligatoire), mais là, l’idée de passer janvier chez moi, seule, m’angoisse au plus haut point. Surtout, je trouve ça injuste quand je vois des enseignants avec des classes d’ados de 30 personnes, pas de masques, des salles de spectacle bondées, des restos, et j’en passe. J’ai le sentiment que je dois encore me sacrifier pour des mesures sanitaires qui n’auraient jamais dû être allégées dans certains secteurs plus à risque. Bref, l’accalmie que je vivais depuis quelques mois est maintenant chose du passé et je n’ai vraiment pas envie de retourner à la case départ.

Audrey Mireault

Nous sommes un couple de retraités. Nous avions l’habitude de passer trois mois d’hiver en Floride. L’été dernier, nous avions décidé d’aller passer deux mois dans le sud de l’Espagne. Nous étions vraiment très excités par ce voyage. Ce matin, nous avons contacté notre agent de voyage et l’agence de location pour les condos, pour les aviser d’annuler. La décision s’est prise facilement. La vie continue, avec nos enfants, petits-enfants (qui adorent venir chez nous), nos amis. Nous serons triplement vaccinés d’ici la semaine prochaine. Avec le passeport, nous continuerons de manger au restaurant, d’aller au concert et au cinéma. Bien masqués et les mains bien lavées. C’est une bien drôle de période, mais c’est aussi une période où rien n’est certain et tout est possible… suffit d’un peu d’imagination.

Danielle Poulin

J’en ai vraiment marre ! Faut encore accepter ce recul. Dans le fond, la pandémie, c’est un voyage, il faut être prêt à tout, improviser, reculer, avancer, ne pas savoir d’avance… assez différent de mes voyages habituels, mettons !

Danielle Sanscartier