C’est en s’inspirant librement des jeux de la populaire série Le jeu du calmar (Squid Game) que les organisateurs de la petite entreprise montréalaise Walking Brain ont imaginé leur nouveau jeu de géocachette, qui s’achève dimanche avec sa seule et unique représentation en français. Il pourrait y en avoir d’autres si la météo le permet, ce qui pourrait représenter une belle occasion pour Walking Brain d’améliorer son offre francophone, actuellement très mince.

Identifiés à l’aide de cartons numérotés rappelant ceux brodés sur les vestes vertes des participants de la série coréenne, les joueurs, regroupés au sein d’équipes, doivent être les premiers à résoudre six énigmes dont les indices sont disséminés un peu partout entre le mont Royal et le parc La Fontaine.

« C’est une belle façon de se familiariser avec Montréal, on y découvre beaucoup d’art urbain en plus de visiter de très beaux endroits », soutient Sheldon Seepersad, Torontois établi temporairement à Montréal avec qui nous avons participé au jeu au début de novembre. « On a participé à des circuits de découverte architecturale à vélo et d’autres promenades guidées, mais cette activité est certainement plus en phase avec ce qui est populaire en ce moment », enchaîne le jeune homme de 25 ans, qui avoue avoir été attiré par la thématique du Jeu du calmar.

Les énigmes, qui font la plupart du temps appel à notre logique mathématique, sont habilement aiguillées autour des jeux abordés dans la série de Netflix, sans conséquence fâcheuse si on échoue — on en sort bien vivant ! On peut reprendre là où l’on est rendu en rechargeant l’application web, mais les exclus ne peuvent pas toucher la prime de 200 $ remise à l’équipe gagnante – le taux de réussite est de 65 %. « C’est assez difficile pour être valorisant, mais ça demeure assez facile pour que ce soit toujours plaisant, soutient Catherine Wang, une de nos coéquipières du moment. C’est aussi une façon très agréable de marcher dans les rues du Plateau Mont-Royal. »

Justement, il vaut mieux bien se vêtir, mais aussi bien se chausser, car le jeu de géocachette dure autour de trois heures et on parcourt à pied environ huit kilomètres. « Surtout, il faut être patient, ne pas se précipiter, bien lire les indices et bien réfléchir avant d’aller de l’avant », suggère en conclusion notre troisième coéquipière, Jenny Lin, exclue dès le départ parce qu’elle était un peu trop pressée !

Consultez le site de Walking Brain (en anglais)