Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente.

De grandes pièces, un grand terrain et un garage, voici ce qui a charmé Julie Conseiller et Denis Saillant, lorsqu’ils ont acheté la maison située dans le quartier Montchâtel, à Québec, en 2006. Le couple a aussi été séduit par le décor campé dans les années 1970, dont le look est toujours d’actualité.

Julie Conseiller et Denis Saillant habitaient déjà le quartier Montchâtel lorsqu’ils ont acheté la maison il y a 17 ans. Ils étaient parents de trois jeunes enfants et ils manquaient d’espace.

« Mes parents venaient de partir en condo, se souvient Mme Conseiller. La maison familiale, ça devenait la nôtre. »

De l’espace, ils n’en ont jamais manqué, surtout pour recevoir.

L’immense séjour a déjà accueilli une réception de 50 personnes. La maison pourrait loger encore plus de monde, note la propriétaire.

Puisque toutes les pièces arrière sont dotées d’une porte-fenêtre donnant sur la terrasse, lorsqu’elles sont ouvertes en été, la superficie est doublée.

Le sol extérieur est recouvert des mêmes tuiles qu’à l’intérieur. L’effet de grandeur est ainsi amplifié.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Les murs couverts de lattes de bois trahissent l’âge de la maison. Des matériaux de qualité faits pour durer.

Le choix des matériaux

Les tuiles hexagonales de couleur terre cuite, les murs intérieurs recouverts de bois et le comptoir de cuisine en granit vert trahissent l’âge de la maison, construite en 1974. C’est justement la qualité des matériaux choisis à l’époque qui a convaincu Denis Saillant d’acheter.

Il n’y a aucun nœud dans les planches de bois qui recouvrent le plafond cathédrale du séjour. C’est le genre de détails qu’on ne voit plus aujourd’hui.

Denis Saillant, copropriétaire de la demeure

Cette grande pièce de 50 m2 est baignée par le soleil de midi jusqu’à la fin de la journée. Les arbres matures sur le terrain et le dénivelé assurent de plus l’intimité.

Dans la cuisine, un four au propane avec six ronds est doté d’une hotte industrielle. Au mur, un panneau de contrôle permet de choisir la source de la prise d’air, de sorte que le foyer au bois installé dans la pièce peut être utilisé en même temps que la hotte.

Ce foyer double face sépare la cuisine d’un boudoir où les propriétaires ont installé le téléviseur. « J’aime qu’il n’y ait pas de télé dans le séjour où je reçois la visite », ajoute Mme Conseiller.

Annexée à la cuisine, la salle de lavage comprend un comptoir et un évier. La pièce devient ainsi une extension de la cuisine pour cacher la vaisselle sale et les petits électroménagers lorsque la visite débarque.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

C’est l’architecte Alfred Martel qui a signé les plans de cette maison.

« J’ai raté ma vocation, poursuit-elle. J’aurais aimé être architecte. J’ai acheté une maison d’architecte à la place. » Alfred Martel, architecte de Québec, a en effet signé les plans originaux de 1974 ainsi que ceux de l’agrandissement réalisé six ans plus tard.

Le bonheur des enfants

À l’étage, la superficie de la chambre principale, de 20 m2, est impressionnante pour une construction des années 1970. Le couple y a installé un coin lecture et un espace maquillage. La pièce comprend également un grand couloir-penderie de type walk-in accessible par deux portes.

« Les enfants ont tellement eu de plaisir à courir dans cette pièce », se souvient la propriétaire.

Dans l’une des chambres des enfants, un autre endroit a multiplié les rires et les souvenirs : une cachette. La pièce possédait deux garde-robes, dont un qui ne descendait pas jusqu’au plancher. Les parents ont enlevé les portes et déposé un matelas au sol pour le plus grand plaisir des petits.

La quatrième chambre de l’étage est accessible uniquement en traversant la troisième. Cet aménagement pourrait déplaire à certaines familles. Les propriétaires avaient d’ailleurs songé à ériger un couloir pour isoler les deux chambres. Ils ont plutôt choisi d’installer les deux garçons dans la même pièce et de convertir l’autre en salle de jeux. Maintenant que les enfants sont partis, elle a été transformée en bureau.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Une trappe camouflée dans le plancher du séjour donne accès au rangement situé au rez-de-jardin où les propriétaires entreposent le bois de chauffage.

Pas de sous-sol

La maison ne possède pas de sous-sol, mais un rez-de-jardin situé sous le séjour. « Le garage, le séjour, la chambre des garçons et le rez-de-jardin font partie de l’agrandissement réalisé en 1980 par l’ancien propriétaire », précise M. Saillant.

Lors de l’achat, la pièce du bas était utilisée comme chambre à coucher. Au fil des années, cet espace a eu plusieurs vocations. Il sert aujourd’hui de vestiaire accessible directement par une porte indépendante en façade.

Un autre rangement se trouve au rez-de-jardin. Il comprend une garde-robe de cèdre et une cave à vin non aménagée.

Maintenant que les enfants sont partis, le couple aime toujours autant recevoir. Or, il n’a plus besoin d’un espace aussi grand au quotidien. Il espère qu’une autre famille aura un coup de cœur.

Consultez la fiche de la propriété

La propriété en bref

Prix demandé : 699 000 $

Évaluation municipale : 520 000 $

Année de construction : 1974

Pièces : 18, dont 4 chambres et 2 salles de bains

Superficie du bâtiment principal : 275 m2

Superficie du terrain : 865 m2

Impôt foncier : 5279 $

Taxe scolaire : 243 $