(Beaupré) La féérie hivernale atteint des sommets dans la Vieille Capitale, grâce entre autres à l’offensive de Destination Québec Cité, qui a investi 3,7 millions pour faire la promotion des plaisirs hivernaux. Pendant le Carnaval, le taux d’occupation des hôtels a ainsi frisé les 80 %, confirmant le retour des touristes à des niveaux prépandémiques. Envie d’y séjourner en évitant la cohue ? La couronne regorge de jolies trouvailles. Cette semaine, la Côte-de-Beaupré.

Auberge Baker

  • L’assiette d’onglet de bœuf vieilli est un bel exemple de la cuisine actualisée de l’Auberge Baker, dirigée depuis l’été par Matthew Leblanc avec l’appui d’Anouk Taillon, qui a en fait assuré la transition après le départ, en 2022, de Bernard Higgins, qui officiait en cuisine depuis 1995.

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

    L’assiette d’onglet de bœuf vieilli est un bel exemple de la cuisine actualisée de l’Auberge Baker, dirigée depuis l’été par Matthew Leblanc avec l’appui d’Anouk Taillon, qui a en fait assuré la transition après le départ, en 2022, de Bernard Higgins, qui officiait en cuisine depuis 1995.

  • Propriétaire de l’Auberge Baker depuis 1975, Gaston Cloutier a sauvegardé plusieurs artéfacts de la maison construite en 1840, en plus de restaurer le décor qui avait été considérablement altéré au fil des ans. Passionné comme au premier jour, il n’a pas encore cherché de relève : « J’aime ça, c’est un peu ça, le problème ! », nous dit-il en riant.

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    Propriétaire de l’Auberge Baker depuis 1975, Gaston Cloutier a sauvegardé plusieurs artéfacts de la maison construite en 1840, en plus de restaurer le décor qui avait été considérablement altéré au fil des ans. Passionné comme au premier jour, il n’a pas encore cherché de relève : « J’aime ça, c’est un peu ça, le problème ! », nous dit-il en riant.

  • Le bâtiment de l’Auberge Baker, ouverte dès 1935, a toujours été soigneusement entretenu au fil des années. La chaleur qui irradie du porche d’entrée se transmet aussi à l’intérieur, dans le hall, dans la salle à manger, mais aussi dans les cinq chambres situées à l’étage.

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    Le bâtiment de l’Auberge Baker, ouverte dès 1935, a toujours été soigneusement entretenu au fil des années. La chaleur qui irradie du porche d’entrée se transmet aussi à l’intérieur, dans le hall, dans la salle à manger, mais aussi dans les cinq chambres situées à l’étage.

  • Entrées de tataki de cerf en croûte de thé du Labrador et boudin noir fumé avec sauce aux pommes sautées au calvados ; la cuisine de l’auberge Baker est boréale et saisonnière, suivant une tendance marquée au Québec depuis plusieurs années. « J’ai toujours voulu compter sur un chef qui était capable d’actualiser sa cuisine, tout en conservant les plats traditionnels que l’on a à la carte depuis longtemps », soutient Gaston Cloutier.

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    Entrées de tataki de cerf en croûte de thé du Labrador et boudin noir fumé avec sauce aux pommes sautées au calvados ; la cuisine de l’auberge Baker est boréale et saisonnière, suivant une tendance marquée au Québec depuis plusieurs années. « J’ai toujours voulu compter sur un chef qui était capable d’actualiser sa cuisine, tout en conservant les plats traditionnels que l’on a à la carte depuis longtemps », soutient Gaston Cloutier.

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Qualifier l’Auberge Baker d’institution de la région de Québec est un euphémisme ; le restaurant est ouvert à Château-Richer depuis presque 90 ans ! L’ambiance chaleureuse qui enveloppe la salle à manger de la maison construite en 1840 contribue certainement à l’expérience, autant que la douce musique rétro qui charme les oreilles ou encore les photos d’époque d’Alvin A. Baker et de son ours de compagnie (!). Au menu, la section De nos ancêtres est le coup de cœur des nombreux touristes et plaisanciers, mais le menu principal offre surtout des plats gastronomiques au goût du jour, apprêtés avec soin. « On fait encore nos betteraves, notre ketchup maison, on fait aussi notre propre pain de ménage, nous dit Gaston Cloutier, propriétaire depuis 1975. Mais le client québécois, il veut manger une cuisine plus actuelle, alors ça permet de nous éclater un peu ! »

Consultez le site de l’Auberge Baker

Les Bonyeuses, boulange, café & terroir

  • Les Bonyeuses comptent sur un véritable four à bois dans lequel il sera bientôt possible de faire cuire des pizzas, à l’instar de la succursale de Baie-Saint-Paul. En attendant, on peut y faire chauffer les sandwichs entièrement composés d’ingrédients locaux.

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    Les Bonyeuses comptent sur un véritable four à bois dans lequel il sera bientôt possible de faire cuire des pizzas, à l’instar de la succursale de Baie-Saint-Paul. En attendant, on peut y faire chauffer les sandwichs entièrement composés d’ingrédients locaux.

  • Meggie Tremblay et Emma Kastanis, copropriétaires des deux succursales Les Bonyeuses, boulange, café & produits du terroir. Les deux endroits proposent une variété de produits gourmands faits sur mesure pour les touristes qui ont besoin de se ravitailler. « On a des pizzas congelées, du saumon fumé du Fumoir Saint-Antoine, des chaussons aux pommes, des croissants et des viennoiseries congelés, sans oublier notre pain de chanvre, le plus complet que l’on a », propose Meggie.

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    Meggie Tremblay et Emma Kastanis, copropriétaires des deux succursales Les Bonyeuses, boulange, café & produits du terroir. Les deux endroits proposent une variété de produits gourmands faits sur mesure pour les touristes qui ont besoin de se ravitailler. « On a des pizzas congelées, du saumon fumé du Fumoir Saint-Antoine, des chaussons aux pommes, des croissants et des viennoiseries congelés, sans oublier notre pain de chanvre, le plus complet que l’on a », propose Meggie.

  • Les Bonyeuses, boulange, café & produits du terroir servent une douzaine de variétés de pain, les pétrins étant confectionnés chez À chacun son pain, à Baie-Saint-Paul. Les viennoiseries et pâtisseries seront toutefois bientôt faites sur place : « On a un chef pâtissier avec qui on compte développer notre propre gamme de pâtisseries Les Bonyeuses, avec de beaux accents méditerranéens », soutient Meggie Tremblay.

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    Les Bonyeuses, boulange, café & produits du terroir servent une douzaine de variétés de pain, les pétrins étant confectionnés chez À chacun son pain, à Baie-Saint-Paul. Les viennoiseries et pâtisseries seront toutefois bientôt faites sur place : « On a un chef pâtissier avec qui on compte développer notre propre gamme de pâtisseries Les Bonyeuses, avec de beaux accents méditerranéens », soutient Meggie Tremblay.

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Les Bonyeuses ont beau avoir pris la relève d’À chacun son pain à Beaupré, on y sert toujours les délicieux produits concoctés par la boulangerie charlevoisienne. Normal, car Meggie Tremblay et Emma Kastanis ont racheté 100 % des parts du café-boutique depuis qu’À chacun son pain destine principalement son offre aux épiceries. « C’est un partenariat d’affaires parce qu’on laisse au boulanger la boulange, nous dit Meggie Tremblay. On vend le pain d’À chacun de son pain comme produit du terroir, au même titre qu’on va vendre le fromage de la Laiterie Charlevoix ou le saumon fumé du Fumoir Saint-Antoine. » En effet, Les Bonyeuses célèbrent le terroir de Charlevoix dans leurs boutiques, autant celle de Beaupré que celle de Baie-Saint-Paul.

Consultez le site des Bonyeuses, boulange, café & terroir

Microbrasserie des Beaux Prés

  • Les nouveaux proprios de la Microbrasserie des Beaux Prés ont déjà triplé le rythme de brassage, mais ils ont aussi bonifié le menu à manger : « On est connus pour nos nachos, mais on a aussi des petites pizzas, des assiettes du terroir avec terrines, rillettes et fromages. On a rentré des fondues au fromage préparées à partir de l’une de nos bières, et on sert aussi des ailes de poulet fumées que l’on réchauffe au four. »

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

    Les nouveaux proprios de la Microbrasserie des Beaux Prés ont déjà triplé le rythme de brassage, mais ils ont aussi bonifié le menu à manger : « On est connus pour nos nachos, mais on a aussi des petites pizzas, des assiettes du terroir avec terrines, rillettes et fromages. On a rentré des fondues au fromage préparées à partir de l’une de nos bières, et on sert aussi des ailes de poulet fumées que l’on réchauffe au four. »

  • Jean-François Lavoie, copropriétaire de la Microbrasserie des Beaux Prés, veut continuer à vendre de la bière en bonne quantité sur la Côte-de-Beaupré, mais il aimerait augmenter la distribution dans un avenir rapproché. « C’est ici que notre marque est reconnue, mais on aimerait aussi percer à Québec, et pourquoi pas ailleurs en province, admet-il. On veut essayer de grossir un peu, mais de manière intelligente. »

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

    Jean-François Lavoie, copropriétaire de la Microbrasserie des Beaux Prés, veut continuer à vendre de la bière en bonne quantité sur la Côte-de-Beaupré, mais il aimerait augmenter la distribution dans un avenir rapproché. « C’est ici que notre marque est reconnue, mais on aimerait aussi percer à Québec, et pourquoi pas ailleurs en province, admet-il. On veut essayer de grossir un peu, mais de manière intelligente. »

  • La belle sélection de bières est élaborée par l’ancien propriétaire Luc Boivin, autrefois partenaire chez Dieu du Ciel ! « On a donc de super recettes de base, dans les styles classiques, indique Jean-François Lavoie. La Beaupré est par exemple une très bonne kölsh dans le style, les spécialistes du domaine s’entendent là-dessus. On part donc avec ça, mais on est plus jeunes, on va certainement faire des trucs plus pétés. Mais sans dénaturer l’entreprise non plus ! »

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

    La belle sélection de bières est élaborée par l’ancien propriétaire Luc Boivin, autrefois partenaire chez Dieu du Ciel ! « On a donc de super recettes de base, dans les styles classiques, indique Jean-François Lavoie. La Beaupré est par exemple une très bonne kölsh dans le style, les spécialistes du domaine s’entendent là-dessus. On part donc avec ça, mais on est plus jeunes, on va certainement faire des trucs plus pétés. Mais sans dénaturer l’entreprise non plus ! »

  • Les œuvres murales de la Microbrasserie des Beaux Prés ont été réalisées par des artistes locaux : Louis David, de Saint-Ferréol-les-Neiges, a peint les fresques, alors que l’illustrateur Matthieu Laroche, de Beaupré, a ajouté les personnages. Il s’agit des pièces maîtresses de la rénovation des locaux du pub entreprise après l’arrivée du nouveau groupe de propriétaires.

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    Les œuvres murales de la Microbrasserie des Beaux Prés ont été réalisées par des artistes locaux : Louis David, de Saint-Ferréol-les-Neiges, a peint les fresques, alors que l’illustrateur Matthieu Laroche, de Beaupré, a ajouté les personnages. Il s’agit des pièces maîtresses de la rénovation des locaux du pub entreprise après l’arrivée du nouveau groupe de propriétaires.

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Ouverte en 2011 par un ancien de chez Dieu du Ciel !, la Microbrasserie des Beaux Prés vient tout juste d’être rachetée par cinq jeunes entrepreneurs de la région de la Côte-de-Beaupré qui ont plein de projets en tête. Le décor a d’abord été complètement rafraîchi, alors que l’offre gourmande a été bonifiée et le sera encore davantage avec l’achat prochain d’un nouveau four dernier cri. Bref, l’endroit idéal pour l’après-ski ou l’après-Carnaval, mais qui est tout aussi incontournable l’été, merci à la superbe terrasse arrière qui donne directement sur le fleuve. « C’est l’un de nos projets d’aménager la terrasse à son plein potentiel, nous dit Jean-François Lavoie, l’un des copropriétaires. On pense même la rendre accessible l’hiver, parce que c’est sûr que ce serait génial quand c’est doux comme aujourd’hui ! »

Consultez le site de la Microbrasserie des Beaux Prés