Massimo Piedimonte a perfectionné son art à Maison Boulud, puis à titre de chef exécutif du Mousso, table qu’il a menée au sommet. Dans son cas, le mot « perfectionné » est un euphémisme. Le propriétaire du nouveau Cabaret L’Enfer est un des hommes de cuisine montréalais les plus minutieux qui soient, en ce moment.

Son restaurant rue Saint-Denis n’est rien de moins qu’un projet de vie. Il a signé un bail de 25 ans dans un local qui lui faisait de l’œil depuis des années, voisin du ChuChai.

La transformation de celui-ci en restaurant moderne et épuré a nécessité beaucoup de patience et de persévérance, avec des retards de construction et des hausses de prix de matériaux sans fin. Mais c’est aujourd’hui chose faite et les portes de l’Enfer sont maintenant ouvertes.

  • L’approvisionnement en bon poisson local est… infernal ! Mais la cuisine a réussi à mettre la main sur du beau bar rayé sauvage.

    Photo CATHERINE LEFEBVRE, collaboration spéciale

    L’approvisionnement en bon poisson local est… infernal ! Mais la cuisine a réussi à mettre la main sur du beau bar rayé sauvage.

  • Sous cette tête de mort se cache un crémeux de pomme noire.

    Photo CATHERINE LEFEBVRE, collaboration spéciale

    Sous cette tête de mort se cache un crémeux de pomme noire.

  • Massimo Piedimonte vient d’ouvrir Cabaret l’Enfer.

    Photo CATHERINE LEFEBVRE, collaboration spéciale

    Massimo Piedimonte vient d’ouvrir Cabaret l’Enfer.

  • Frédéric Létourneau est aux commandes du cellier.

    Photo CATHERINE LEFEBVRE, collaboration spéciale

    Frédéric Létourneau est aux commandes du cellier.

  • La salle est épurée, avec presque autant de places au bar qu’à table.

    Photo CATHERINE LEFEBVRE, collaboration spéciale

    La salle est épurée, avec presque autant de places au bar qu’à table.

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Il ne reste qu’à régler la situation de la pénurie de personnel, dans les rôles secondaires, du moins. Car Massimo est très bien entouré, avec Santiago Alonso (chef de cuisine), Édouard Bélanger (sous-chef), Étienne Charlebois à la charcuterie, Frédéric Létourneau à la sommellerie et Émile Archambault (lauréat du Laurier Mixologue de l’année 2019 et vigneron au domaine Fragments) aux cocktails.

L’équipe n’est pas pressée et veut surtout (très, très) bien faire les choses. C’est pourquoi la formule est simplissime, avec un menu unique en six à huit services à prix très doux (80-100 $ par personne) et des vins d’exception. Le chef a bien essayé de la jouer « à la carte », le premier soir, mais ça ne lui a pas plu. « Que voulez-vous, j’aime dire aux gens quoi manger ! », lance le théâtral restaurateur, qui fait honneur à ses racines italiennes et à son amour pour la cuisine française.

À terme, il y aura un petit lounge au sous-sol, pour patienter ou pour digérer, mais la priorité du moment est de bien définir l’identité du lieu et de recevoir la clientèle non pas comme si elle descendait chez Hadès, mais plutôt comme si elle grimpait au septième ciel !

4094, rue Saint-Denis, Montréal

Consultez le site du Cabaret L’Enfer