La scène gastronomique locale se réinvente sans cesse. Ouverture de restaurants, nouveaux menus, évènements… Nous vous présentons chaque semaine ce qu’il ne faut pas manquer pour bien boire et bien manger.

En vedette

Tiramisu : superbe espace à découvrir dans le Quartier chinois

  • Le nouvel hôtel Hampton par Hilton ouvre dans le Quartier chinois. Sur la photo : le restaurant de l’établissement, le Tiramisu.

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Le nouvel hôtel Hampton par Hilton ouvre dans le Quartier chinois. Sur la photo : le restaurant de l’établissement, le Tiramisu.

  • Les pizzas sont, avec les pâtes, l’élément central du menu, comme la Mollusco avec palourdes, fior di latte, parmesan et roquette.

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Les pizzas sont, avec les pâtes, l’élément central du menu, comme la Mollusco avec palourdes, fior di latte, parmesan et roquette.

  • Le quatuor du Lucky Belly Group : Khan Chau, Patrick Ma, Dan Pham et Gabriel Huynh Lapointe

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Le quatuor du Lucky Belly Group : Khan Chau, Patrick Ma, Dan Pham et Gabriel Huynh Lapointe

  • À l’entrée du restaurant, le Caffè Misu permet de commander café, matcha et viennoiserie sur le pouce.

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    À l’entrée du restaurant, le Caffè Misu permet de commander café, matcha et viennoiserie sur le pouce.

  • Deux entrées au menu : les incontournables polpette et la salade tri colori.

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Deux entrées au menu : les incontournables polpette et la salade tri colori.

  • Le bar central, sur deux paliers

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Le bar central, sur deux paliers

  • Il n’y a pas que le tiramisu au menu pour ceux qui raffolent du sucré, mais aussi une pannacotta au soya blanc.

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Il n’y a pas que le tiramisu au menu pour ceux qui raffolent du sucré, mais aussi une pannacotta au soya blanc.

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C’est cette semaine qu’a officiellement ouvert le Tiramisu, dans le tout nouveau Hampton & Homewood Suites par Hilton. Situé à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de l’avenue Viger, dans le Quartier chinois, le restaurant risque de devenir rapidement un endroit couru, du matin à tard le soir.

Le concept du resto a été confié aux bonnes mains du Lucky Belly Group (Le Red Tiger, Le Blossom, Kamé, Ho Lee Chix, Thip Thip…) et le superbe design, au talentueux duo Ménard Dworking, qui s’est une fois de plus surpassé. Le résultat est absolument probant, avec plusieurs espaces invitants – le bar central sur deux paliers, qui offre une vue sur la cuisine et l’imposant four à pizza, la chaleureuse salle à manger, sans oublier le coin consacré au Caffè Misu, où on peut attraper un café (Café Saint-Henri) et une viennoiserie dès 8 h le matin. Avec la pandémie qui a bouleversé l’industrie, l’équipe a fait le choix judicieux de situer ce comptoir à l’entrée du restaurant, où on peut aussi venir commander à emporter des pizzas et des pâtes, explique Dan Pham, fondateur du groupe.

Avec un nom pareil, on l’aura deviné, le Tiramisu se consacre à la cuisine italienne. Même si Dan Pham et ses partenaires, tous d’origine asiatique, exploitent plusieurs restaurants qui offrent les multiples déclinaisons de cette cuisine, il est vite devenu évident pour eux qu’il n’était pas nécessaire ni pertinent d’ajouter une autre offre du genre dans le Quartier chinois de Montréal, qui connaît actuellement un renouveau certain. « On ne voulait pas tirer les clients des restaurants alentours, on avait plutôt envie d’offrir un bel ajout au quartier », résume Dan.

Pour mener à bien ce projet, le groupe a fait appel aux services du chef de talent Chanthy Yen (Fieldstone, Touk, Parliament) qui a imaginé ce menu italien offrant quelques clins d’œil à la cuisine japonaise. « Italien de nature. Japonais par amour », énonce d’ailleurs le slogan de l’endroit. Ces touches ajoutent une pointe d’originalité à certains mets traditionnellement italiens : des arancini avec riz à sushi, une lasagne tonkotsu, sans oublier le tiramisu… avec du whisky japonais ! La pizza, quant à elle, est décrite comme étant à mi-chemin entre les styles napolitain et new-yorkais et est offerte en six déclinaisons – à accompagner de la sauce piquante habanero et yuzu maison.

Et le programme liquide dans tout ça ? La carte des cocktails, dont certains à base de saké, est signée par le Coldroom, une façon de faire connaître ce bar à cocktails du Vieux-Montréal aux nombreux clients de l’hôtel qui passeront par le restaurant ; la carte des vins, elle, fait une belle place aux classiques italiens, mais offre aussi quelques choix hors des sentiers battus, dont quelques vins nature. D’ailleurs, le Tiramisu ayant son permis de bar, il est possible de s’y rendre pour un verre seulement. Bon à savoir !

989, boulevard Saint-Laurent, Montréal

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Consultez le site du Tiramisu

Actualités

Moccione lance sa pizzéria

  • La Cala-Boogie est composée de tomates, mozzarella, salami calabrese, piments forts et basilic.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

    La Cala-Boogie est composée de tomates, mozzarella, salami calabrese, piments forts et basilic.

  • La Marc Rainville est une pizza blanche avec pommes de terre, romarin, mozzarella fumée, pecorino, poivre et huile d’olive.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

    La Marc Rainville est une pizza blanche avec pommes de terre, romarin, mozzarella fumée, pecorino, poivre et huile d’olive.

  • Le chef Luca Cianciulli (à droite) n’a rien perdu de son côté « petit baveux » (le sens du mot « moccione »). Il a entraîné son frère Giancarlo et Gabriel Bisson dans son aventure, à titre d’associés.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

    Le chef Luca Cianciulli (à droite) n’a rien perdu de son côté « petit baveux » (le sens du mot « moccione »). Il a entraîné son frère Giancarlo et Gabriel Bisson dans son aventure, à titre d’associés.

  • Pour dessert, il y a bien sûr un exquis tiramisu, mais aussi ces magnifiques cannolis.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

    Pour dessert, il y a bien sûr un exquis tiramisu, mais aussi ces magnifiques cannolis.

  • Ciao ! fait Giancarlo Cianciulli, devant le Moccione Pizza.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

    Ciao ! fait Giancarlo Cianciulli, devant le Moccione Pizza.

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Moccione, populaire microrestaurant italien de Villeray, s’est récemment converti en pizzéria. Mais ne craignez rien, la table de Luca Cianciulli et Maxime Landry telle qu’on la connaissait depuis l’ouverture fin 2018 ne disparaît pas. Elle renaîtra à une rue au sud, en 2022, dans un format plus grand. Pour l’instant, on se délecte des pizzas napolitaines à emporter (ou à faire livrer) que prépare l’équipe. Luca met enfin à profit le stage qu’il a fait dans une pizzéria de Naples, à 18 ans. Si les noms des pizzas sont rigolos – « Cala-Boogie », « La Jean-Bonne », « Bravo Champignon », etc. –, les garnitures ne débordent pas de la botte italienne. Elles demeurent traditionnelles. Nous avons beaucoup aimé la Johnny Roquette, avec tomate, olives Taggiasche, mortadelle, roquette et pecorino. Il ne faut pas trop tarder à dévorer sa pizza, question d’éviter que la pâte fine ramollisse trop. Quelques entrées, accompagnements et desserts complètent le menu, ainsi qu’une belle sélection de vins d’artisans. Peut-être voudrez-vous aussi compléter votre commande avec une sauce tomate ou une huile d’olive dans ce temple des tentations.

380, rue Villeray, Montréal

Ève Dumas, La Presse

Consultez le site de Moccione Pizza

Évènement

Une décennie de Pastaga

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le plat de pleurotes poêlés sera au menu de ce 10anniversaire et, dans le verre, quelques surprises, comme le vin Novembre de Pinard & filles.

Dix ans, une pandémie de traversée et tant d’autres défis relevés, ça se fête en grand ! Pour souligner sa décennie d’existence, le restaurant Pastaga – mené par le chef Martin Juneau et son partenaire depuis les touts débuts, Louis-Philippe Breton – organise une soirée festive et un brin nostalgique en réunissant le 9 décembre l’équipe originale qui a ouvert le restaurant en 2011 : Fred Boucher (aujourd’hui chef aux Jardins de Métis), Isabelle Leroux (derrière Mlles Gâteaux), David Ward (importateur de bons jus chez Ward et Associés), Fred Authier (idéateur chez Avril Santé) et finalement Francis Duval qui, lui, fait toujours partie de l’équipe en tant que chef du Pastaga. Cet alignement étoile propose un menu qui revisite des classiques de l’établissement en plusieurs services : crudo de pétoncles et son consommé de coquillages avec spaghettis chou-rave ; pleurotes d’Hochelaga poêlés au jus truffé avec son crumble de peau de poulet et burrata (photo) ; pithivers de boudin maison ; poitrine de porcelet confite laquée à l’érable et son pancake de panais et chips de topinambour ; gâteau aux carottes façon pain perdu, compote d’ananas au rhum et caramel aux noix ; petits fours de Mlles Gâteaux. Le tout accompagné, pour ceux qui désirent prendre l’accord, de très beaux jus, dont plusieurs surprises (pensez Pinard & Filles). Tout cela est proposé au coût de 100 $ (155 $ avec l’alcool). Notre conseil : réservez vite !

6389, boulevard Saint-Laurent, Montréal

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Consultez le site du Pastaga

Nouveauté

Rose Sandwicheria : un ancien garage garni de roses

  • Avec son enseigne à néons, le Rose, aménagé dans un ancien garage, change le paysage de la rue Gounod.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Avec son enseigne à néons, le Rose, aménagé dans un ancien garage, change le paysage de la rue Gounod.

  • Comptoir à emporter plus que resto assis, le Rose offre pour le moment une panoplie de cafés, sandwichs, salades, pâtisseries et viennoiseries.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Comptoir à emporter plus que resto assis, le Rose offre pour le moment une panoplie de cafés, sandwichs, salades, pâtisseries et viennoiseries.

  • Toute la nourriture – y compris le sandwich à la mortadelle extrême – est préparée dans la cuisine aménagée sur place.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Toute la nourriture – y compris le sandwich à la mortadelle extrême – est préparée dans la cuisine aménagée sur place.

  • Forte de son expérience dans des cuisines de restaurants italiens, la chef Sarah Maude Huard concocte tous les éléments du menu au Rose.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Forte de son expérience dans des cuisines de restaurants italiens, la chef Sarah Maude Huard concocte tous les éléments du menu au Rose.

  • Pour compenser l’étroitesse du local, l’accent a été mis sur la décoration pour créer un lieu « instagrammable » à souhait.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Pour compenser l’étroitesse du local, l’accent a été mis sur la décoration pour créer un lieu « instagrammable » à souhait.

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Il y a deux mois ouvrait à deux pas du parc Jarry la sandwicherie Rose, dans un ancien garage de la rue Gounod. De garage il ne reste plus que la porte coulissante, qui s’ouvrira tout grand lorsque le temps le permettra. L’ancien espace vide est désormais rempli par un comptoir débordant de pâtisseries et de sandwichs, entouré de roses qui garnissent les murs et même le plafond. Rose, c’est pour la fleur du même nom et pour la couleur, mais surtout en hommage à deux femmes bien importantes dans la vie des propriétaires. « C’est le nom de ma mère, et aussi celui de la grand-mère de mon associé », explique Anthony Le Para, cofondateur du café avec Marcus Ford. Au-delà de son décor propice aux photos Instagram, le Rose offre un menu à l’italienne, gracieuseté de la chef Sarah Maude Huard. Parmi les classiques, notons le sandwich à la mortadelle sur focaccia maison, avec ricotta fraîche au citron et beurre de pistaches. On peut même inviter la couleur jusque dans son assiette en optant pour la salade César… rose, la plus populaire du menu. Puisque la première idée était d’ouvrir une crémerie, il y aura bien sûr du gelato lorsque la température sera plus clémente. En attendant le beau temps, on peut se rabattre sur les autres offres réconfortantes : cafés, biscuits, viennoiseries, brownies, cannolis… et la liste ne fera que s’allonger avec le temps, nous promet-on.

26, rue Gounod, Montréal

Sophie Ouimet, La Presse

Consultez le compte Instagram de Rose Sandwicheria