Le Mousso, symbole de la gastronomie québécoise d’aujourd’hui, rouvre sa salle à manger aujourd’hui, après une longue fermeture, mais son petit frère, Le Petit Mousso, n’aura pas survécu à la pandémie.

La cuisine s’active déjà depuis plusieurs semaines, tandis qu’Antonin Mousseau-Rivard et son équipe développent une nouvelle formule qui se veut une solution aux nombreux défis que vit la restauration depuis quelques années, exacerbés par la pandémie. Le restaurant fait le pari de l’expérience encore plus haut de gamme.

« On a voulu rendre la gastronomie accessible à tous, avec Le Petit Mousso, mais on travaillait comme des fous sans faire d’argent, regrette le restaurateur. On est tannés de courir. On est fatigués. Là, ce sera calme, fun, avec des assiettes vraiment impeccables. »

Ouvert trois soirs par semaine seulement (du jeudi au samedi), le lieu accueillera 30 personnes à la fois, qui seront toutes servies en même temps, transformant le repas d’une douzaine de services (225 $ avant vin) en une forme d’évènement commenté à chaque service.

« Tout le monde aura la même surprise en même temps. Tu ne verras pas le plat avec la fumée arriver à la table d’à côté trois services avant le tien ! », explique le chef, qui a donné les commandes de la cuisine à Gabriel Molleur Langevin.

Désormais, le service se fera par la petite équipe d’environ 10 personnes, tous en cuisine, à l’exception de deux maîtres d’hôtel. Le personnel ne travaillera que quatre (grosses) journées par semaine, pour un salaire bonifié de 15 à 30 % en comparaison à l’avant-pandémie.

« On veut devenir le restaurant où les gens ne viennent pas trois fois par année, mais plutôt pour des occasions vraiment spéciales, pour se gâter », dit celui qui donne son nom à l’établissement primé.

1023, rue Ontario Est, Montréal

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