Les 10 plus grandes villes du Québec demandent aux chefs des formations politiques fédérales de mettre en place des mesures concrètes pour combattre les changements climatiques et aussi de s’engager en faveur de l’autonomie municipale.

Dans un communiqué publié vendredi, le Caucus des grandes villes de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) a indiqué que l’environnement figurait au sommet de ses demandes aux partis politiques.

Maxime Pedneaud-Jobin, président du Caucus des grandes villes de l’UMQ et maire de Gatineau, demande que soient bonifiés les programmes fédéraux existants pour que les villes puissent s’adapter aux catastrophes et autres phénomènes météorologiques extrêmes :

« Il y a quelques mois, notre Caucus a dévoilé les résultats d’une étude inédite sur les coûts croissants d’adaptation aux changements climatiques, qui pourraient atteindre 2 milliards pour les grandes villes au cours des cinq prochaines années. Ce sont des dépenses importantes que les municipalités ne peuvent financer seules », peut-on lire dans le communiqué.

Les 10 plus grandes villes du Québec réclament également des « investissements massifs dans la mobilité durable, en y incluant les coûts d’exploitation des réseaux de transport. »

Les élues et élus de ses villes souhaitent aussi une nouvelle relation de gouvernement à gouvernement avec Ottawa.

« Les membres du Caucus des grandes villes de l’UMQ demandent à chaque parti de prendre l’engagement que lorsqu’il est question des compétences municipales, la relation sera directe et privilégiée entre le gouvernement du Canada et les municipalités. C’est une simple condition d’efficacité », a indiqué M. Pedneaud-Jobin dans le communiqué.

Le Caucus des grandes villes de l’UMQ est formé des municipalités québécoises comptant 100 000 citoyennes et citoyens et plus. Gatineau, Laval, Lévis, Longueuil, Montréal, Québec, Saguenay, Sherbrooke, Terrebonne et Trois-Rivières sont les municipalités qui sont membres du caucus.