Voici les nouvelles qui, si elles se matérialisaient, plairaient à nos chroniqueurs au cours des prochains mois.

Retour vers la Lune

PHOTO LAURENT EMMANUEL, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

C’est en 2024 que l’humain doit retourner vers la Lune, grâce à la mission Artemis II.

C’est en 2024 que l’humain retournera vers la Lune et j’avoue être déjà fébrile. On n’est jamais à l’abri d’un report, mais la mission Artemis II est prévue pour novembre 2024. Elle enverra quatre astronautes – dont le Canadien Jeremy Hansen – tourner autour de notre bon vieux satellite. La fusée Orion dans laquelle ils monteront les propulsera plus loin dans le Système solaire qu’aucun être humain ne s’est jamais aventuré. Et avec les moyens de communication d’aujourd’hui, attendez-vous à vivre l’expérience avec eux presque comme si vous y étiez. Cette étape marque le retour des grandes missions habitées, qui devrait culminer un jour par un voyage vers Mars.

Philippe Mercure, La Presse

Encore plus d’innovation

PHOTO STEPHANIE LECOCQ, ARCHIVES REUTERS

« L’intelligence artificielle (IA) est sur le point de décupler le processus d’innovation », a récemment prédit le cofondateur de Microsoft Bill Gates.

« Rêver mieux », chante Daniel Bélanger depuis des années. Pour 2024, on pourrait innover mieux. Et davantage. Pourquoi ? « L’intelligence artificielle (IA) est sur le point de décupler le processus d’innovation », a récemment prédit le cofondateur de Microsoft Bill Gates. On a longuement fait état de nos craintes face au développement de l’IA. C’est à la fois sage et prudent. Mais n’oublions pas qu’elle peut aussi « accélérer la science » (je cite ici Yoshua Bengio) de la bonne façon ! Ne pourrait-elle pas, par exemple, « combattre la résistance aux antibiotiques », permettre d’offrir du tutorat personnalisé à tous les élèves et rendre l’accès à l’information médicale plus simple pour tous les professionnels de la santé ? Tout ça est – notamment – évoqué par Bill Gates. Bref, il y a de l’optimisme dans l’air. Mais pour paraphraser une fois de plus Daniel Bélanger, l’IA, il faudra aussi, au plus vite, l’encadrer mieux !

Alexandre Sirois, La Presse

Une victoire électorale de Joe Biden

PHOTO EVAN VUCCI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Souhaitons une victoire de Joe Biden le 5 novembre 2024, sinon les quatre prochaines années risquent d’être longues et inquiétantes, écrit Vincent Brousseau-Pouliot.

L’élection présidentielle américaine est l’évènement politique le plus attendu en 2024. À l’heure actuelle, on se dirige vers un match revanche entre le démocrate Joe Biden (81 ans) et le républicain Donald Trump (77 ans). L’un des candidats est un homme respectable, dirige un pays avec un taux de chômage de 3,7 % et a une vision pour lutter contre les changements climatiques. L’autre a un tempérament toxique, fait le bonheur de l’extrême droite, parle comme un dirigeant autoritaire et fait face à quatre procès criminels. Dans une démocratie en pleine santé, un tel duel électoral ne serait même pas serré. Mais Joe Biden et Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sondages, ce qui en dit long sur l’état de la démocratie américaine. Souhaitons une victoire de Joe Biden le 5 novembre 2024, sinon les quatre prochaines années risquent d’être longues et inquiétantes.

Vincent Brousseau-Pouliot, La Presse

Briser la solitude

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

L’artiste et scénographe Es Devlin prédit pour 2024 « une résistance croissante aux structures qui imposent la solitude ».

J’aime beaucoup l’artiste et scénographe Es Devlin (c’est elle qui a conçu la sphère de U2 à Las Vegas). C’est une vraie visionnaire. Dans le New York Times, elle prédit pour 2024 « une résistance croissante aux structures qui imposent la solitude ». J’aime cette idée. Depuis mon reportage sur la solitude en Angleterre en 2023, je suis encore plus sensible à tout ce qui touche l’isolement social, et l’architecture peut faire beaucoup pour briser cet isolement et créer un sens de la communauté. Il est temps qu’on intègre cette idée quand on conçoit nos villes, nos lieux publics et nos immeubles d’habitation.

Nathalie Collard, La Presse

Lisez le dossier « Briser la solitude… comme les Anglais »