Vous avez des questions sur nos éditoriaux ? Des interrogations sur les sujets chauds de l’actualité ? Chaque semaine, l’équipe éditoriale répond aux lecteurs de La Presse.

Que devient le Hélène de Champlain après les millions de dollars dépensés en rénovations ?

J. Savard

À une certaine époque, le restaurant Hélène de Champlain accueillait les bals de fin d’études, les mariages ainsi que toutes sortes de célébrations familiales ou évènements d’entreprise. Avec sa magnifique roseraie, cette majestueuse demeure patrimoniale, qui date de la fin des années 1930, était assurément un des joyaux de Montréal. Le restaurant, ouvert en 1955, a longtemps appartenu à l’animateur Pierre Marcotte. Il a définitivement fermé ses portes en 2010.

Depuis, la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) a investi 16 millions dollars pour rénover partiellement le pavillon Hélène-de-Champlain. Mais il reste encore beaucoup de travail à faire avant qu’on puisse y remettre les pieds.

Il faut aller lire le Plan directeur de la SPJD pour en savoir davantage. On y apprend que l’ancien restaurant deviendra un pavillon d’un éventuel campus consacré à la transition énergétique, qui inclura aussi le musée de l’environnement de la Biosphère. Toute cette zone deviendra donc un pôle d’innovation, et l’ancien restaurant pourrait bien devenir le quartier général d’un OBNL spécialisé dans la recherche et l’expérimentation de solutions concrètes appliquées à la transition énergétique. D’autres OBNL pourraient venir la rejoindre au fil du temps et occuper des bureaux. Rappelons que l’île Sainte-Hélène est un site patrimonial protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.

Les travaux d’aménagement pour ce secteur de l’île Sainte-Hélène, évalués à environ 67 millions de dollars, sont prévus pour 2023 à 2026. À noter qu’une fois ces travaux terminés, le public pourra toujours franchir les portes de l’ancien restaurant, même si la vocation du bâtiment ne sera plus jamais la même.