S'il ne fallait qu'une seule raison pour voir (ou revoir) À nos amours, on mettrait de l'avant le fait que Sandrine Bonnaire ait été révélée grâce à cet excellent film.

Adolescente, l'actrice avait à l'époque été recrutée à la suite d'une distribution «sauvage». Le cinéma ne l'a plus lâchée depuis. Elle tient ici son bout face au «monstre» Pialat, aussi acteur dans ce film. Dès le premier plan, montrant la jeune Suzanne face à la mer alors que se fait entendre un air de Purcell chanté par Klaus Nomi, on sait que nous aurons droit à un film grave, beau, émouvant. 

Lauréat du César du meilleur film de l'année en 1984, ce long métrage s'inscrit dans un cycle que la chaîne TFO consacre au cinéma de Maurice Pialat.

> Lundi 9 décembre, à 21 h, et mardi 10 décembre, à 0 h 30, à TFO.