Lorsque certains faisaient la queue pendant des heures devant les bureaux de vote, Tim Robbins s'est, quant à lui, retrouvé devant le juge mardi matin. Son nom avait disparu des listes, alors qu'il vote depuis 20 ans au même endroit, a-t-il expliqué lors d'un entretien téléphonique.

Une fois son tour arrivé, dans un bureau du centre de Manhattan, à New York, l'acteur et réalisateur a découvert la mauvaise surprise. Il a alors insisté pour rencontrer le superviseur de la Commission électorale, puis un officier de police, à qui il a demandé: «Mais vous essayez de m'intimider?», avant de finir au tribunal, où il a obtenu une ordonnance qui lui a permis de voter.

Il aura finalement fallu plusieurs heures au producteur âgé de 50 ans pour pouvoir voter et selon lui, d'autres électeurs seraient dans la même situation. «Dans toute chose, il y a une part de hasard et le propre de tout hasard, c'est de ne pas se reproduire à chaque fois», a expliqué Tim Robbins, «or là, il y a déjà eu de ces hasards dans le passé. Ce n'est qu'un exemple des difficultés pour voter aux États-Unis».