Plusieurs films québécois devraient voyager cette année, a-t-on appris. Le distributeur Séville/Entertainment One a en effet vendu plusieurs titres de son catalogue lors du dernier marché du film organisé pendant le Festival de Cannes.

Grande ourse, la clé des possibles, a ainsi été vendu pour la vidéo et la télévision au Japon et en Russie. Cruising Bar 2 prend la direction de la télévision en Hongrie et en Italie.

Du côté des sorties cinéma, Maman est chez le coiffeur, de Léa Pool, sortira en Allemagne et Ce qu'il faut pour vivre, de Benoît Pilon, en Australie.

Les droits pour la télévision de Bluff et du Piège américain ont aussi été acquis pour l'Australie et la Russie. «On a eu un excellent marché», conclut Anik Poirier, vice-présidente des films à l'international chez Séville.

La morosité économique n'a pas atteint, selon Mme Poirier, la bonne marche des ventes pour Séville: «On offre une variété de films assez large. On devient un acteur incontournable.»