Le 28e Festival international du film sur l'art (FIFA) se tiendra à Montréal du 18 au 28 mars, avec une programmation de plus de 200 documentaires consacrés à la peinture, au cinéma, au théâtre, à la littérature, à la musique, à la danse ou à l'architecture. Que voir? La Presse a fait son choix...

Symphonie Montréal

Qu'est-ce que ça donne quand une équipe allemande s'intéresse à un orchestre québécois dirigé par un Américain d'origine japonaise? La réponse dans ce documentaire, entrepris à l'occasion du 75e de l'OSM.

> 25 mars, 18h30, à la PdA

Bull's Eye, un peintre à l'affût


Il est né à Ottawa, a vécu à Montréal et travaille désormais à New York. Le parcours du peintre Marc Séguin, artiste-peintre coté mondialement, vu par le réalisateur Bruno Boulianne.

> 20 mars, 18h30, au Musée des beaux-arts et 27 mars, 21h, au Musée d'art contemporain

Chine, Empire de l'art?


En moins de 20 ans, la Chine est devenue une puissance mondiale de l'art contemporain. Ce documentaire explique l'évolution en flèche de cet univers en ébullition et explore les méandres d'un circuit qu'on connaît peu, des galeristes aux critiques, en passant par les artistes eux-mêmes.

> 19 mars, 18h30, au MAC et 28 mars, 13h30, au MAC

Fairweather Man


Des peintres australiens, vous en connaissiez? Nous non plus. Mais celui-ci, on s'en souviendra. Véritable illuminé, Ian Fearweather (1891-1974) fut un peu le Paul Gauguin des années 60. Après un périple suicidaire en radeau, il a fini sa vie sur une île comme Robinson Crusoé, à peindre des tableaux qui se vendent aujourd'hui à prix d'or. Intrigant.

> 20 mars, 21h, et 23 mars, 18h30, au MAC; 28 mars, 13h30, à la salle J.A. De Sève de l'Université Concordia

Le mollet de la danseuse


Parce qu'on aime les mollets, les danseuses et surtout ce brillant titre qui brise le protocole, on vous conseille ce film «tout à fait sérieux et légèrement burlesque» qui s'interroge sur la danse et son influence.

> 21 mars, 13h30, à la PdA, et 27 mars, 18h30, à l'ONF

The National Gallery in Wartime


L'histoire incroyable d'un grand musée londonien qui dut évacuer ses oeuvres dans le plus grand secret, pour éviter qu'elles soient détruites par les bombardements nazis. Ou comment on sauva une fraction du patrimoine de l'humanité...

> 28 mars, 13h30, au Centre canadien d'architecture

Cayouche, le temps d'une bière


Rare film «populaire» d'un festival résolument élitiste, ce film sur le chanteur country Cayouche mérite d'être mentionné. Le sympathique barbu acadien n'est peut-être pas Stockhausen, mais il est un phénomène social et culturel intéressant. On ne risque pas de s'ennuyer en regardant ce film qui lui est consacré.

> 19 mars, 18h30, à l'ONF

Olav H. Hauge


Il était norvégien, poète et on le croyait fou - à tel point qu'il échappa de peu à la lobotomie. Il lui faudra attendre 60 ans pour obtenir la reconnaissance et 70 ans pour rencontrer l'amour. Histoire d'un dépressif chronique qui passa sa vie à écrire et à s'occuper d'un verger.

> 20 mars, 21h, à la Grande Bibliothèque, et 22 mars, 18h30, au Goethe Institut

Schadeberg - Black and White


Témoin de l'histoire récente de l'Afrique du Sud, l'Allemand Jürgen Schadeberg fut l'ultime photographe du noir et blanc. Sa carrière, amorcée dans les «townships» pendant l'apartheid, culminera avec son célèbre cliché de Nelson Mandela, regardant par la fenêtre de son ancienne cellule.

> 20 mars, 18h30, à la Grande Bibliothèque; 24 mars, 18h30, à la salle J.A. De Sève de l'Université Concordia; 28 mars, 18h30, à la Grande Bibliothèque