La famille Portokalos est de retour pour de nouvelles aventures, cette fois, en Grèce. Disons-le d’emblée : on avait aimé les deux premiers films qui mettaient en scène cette famille colorée, attachante et envahissante. Malgré les clichés sur les Grecs et les personnages caricaturaux, on riait des situations burlesques, de la maison bleu et blanc en forme de Parthénon des Portokalos dans un quartier de Chicago, et des gags franchement drôles, même si souvent un peu faciles.

Le premier film de cette trilogie avait créé une vraie surprise, puisque My Big Fat Greek Wedding a été un immense succès au box-office lors de sa sortie en 2002 et a révélé la comédienne et scénariste canadienne d’origine grecque Nia Vardalos. Elle avait même reçu une sélection aux Oscars pour le meilleur scénario original.

Dans My Big Fat Greek Wedding 3, la famille Portokalos renoue avec ses origines et fait un voyage en Grèce. La dernière volonté de Gus, le père défunt de Toula, est que la famille retourne dans le village de son enfance et retrouve ses meilleurs amis, conviés à une grande réunion.

Scénario mince

Plus de 20 ans après le premier film, le ton de ce troisième volet est plus tendre et plein de nostalgie. Le film est dédié au comédien Michael Constantine, mort en 2021 à 94 ans, qui jouait le patriarche de la famille Portokalos. Celui qui avait quitté la Grèce pour venir immigrer aux États-Unis, qui a travaillé toute sa vie et qui a fini par accepter que sa fille se marie avec un Américain (et non un Grec).

PHOTO YANNIS DRAKOULIDIS, FOURNIE PAR ENTRACT

John Corbett, Maria Vacratsis, Melina Kotselou, Nia Vardalos, Elena Kampouris, Andrea Martin et Elias Kacavas

Toula (Nia Vardalos) et son frère Nick (Louis Mandylor) souhaitent donc réaliser la dernière volonté de leur père et se retrouvent sur les traces de son passé, son journal à la main, dans ce petit village perdu et abandonné, où il ne reste plus qu’une grand-mère qui fait peur et une réfugiée syrienne, et quelques autres surprises qui les attendent. La famille découvre ses origines et se lie d’amitié avec les habitants. Il est question du partage des traditions, des souvenirs, de la transmission vers la nouvelle génération, de l’importance de la famille et de la volonté de profiter de la vie.

Heureusement que la Grèce et ses paysages somptueux tiennent le rôle principal et nous en mettent plein la vue, car le scénario de Nia Vardalos est mince et décousu. Il ne se passe pas grand-chose dans ce film, et les dialogues sont quasi inexistants tout comme les gags. Côté distribution, on retrouve celui qui joue le mari de Toula, John Corbett, peu mis en valeur, et celle qui vole la vedette, la tante Voula (Andrea Martin), hilarante et irrésistible.

Nia Vardalos, en plus d’être la tête d’affiche et la scénariste du film, signe également la réalisation de cette comédie, son deuxième long métrage, tourné à Athènes et sur l’île de Corfou. Ce film, tout comme les deux autres, est coproduit par Tom Hanks et sa femme Rita Wilson (d’origine grecque).

My Big Fat Greek Wedding 3 est un film gentil, fait pour ceux qui s’ennuient de la famille Portokalos et qui veulent s’évader dans les îles grecques. Toujours charmant, mais beaucoup moins original.

My Big Fat Greek Wedding 3 (v. f. : Le mariage de l’année 3)

Comédie

My Big Fat Greek Wedding 3 (v. f. : Le mariage de l’année 3)

Nia Vardalos

Nia Vardalos, John Corbett, Andrea Martin, Elena Kampouris

1 h 31

5,5/10