L’été à New York. À la suite d’un incendie survenu chez son père, Nonno, récemment devenu veuf, Anna et son fils Marco accueillent ce dernier chez eux. Cette cohabitation sera pénible pour Marco, 11 ans, un geek de jeux en ligne que Nonno veut initier aux jeux de boules.

Il y a Marco, 11 ans, rêvant de passer son été devant ses écrans. Il y a Anna, mère de famille monoparentale qui fait de son mieux. Il y a Richie, le père absent sauf quand vient le moment de faire des problèmes. Il y a Nonno, grand-père dérangeant avec son jeu de boules. Il y a le conflit des générations, le rêve américain (Nonno est d’origine italienne), le rapprochement Marco-Nonno, la dispute aux deux tiers du film et la réconciliation dégoulinante de bons sentiments.

Bref, dès les premières minutes, l’intention autour de ce gentil film est aussi visible que Central Park au milieu de l’île de Manhattan, dont Marco s’ennuie dans ce borough verdoyant et excentré qu’est Staten Island, où il demeure.

Comment dire… Ce n’est pas un mauvais film. Team Marco a d’ailleurs fait le plein de présences dans les festivals, comme le souligne la bande-annonce. C’est même plein de beaux messages sur l’importance de la famille, des amis et du grand air. Il y a quelques jolis rebondissements intergénérationnels. Et quelques bonnes blagues, comme lorsque papi trouve que Marco passe plus de temps avec sa tablette que Moïse avec les siennes.

IMAGE FOURNIE PAR SAMUEL GOLDWYN FILMS

Team Marco, de Julio Vincent Gambuto

Mais tout est un peu fade. Moyen. Sans étincelle. Sans génie. La direction d’acteurs est quelconque et l’interprétation s’en ressent. Les ressorts scénaristiques sont usés à la corde. La montée dramatique est poussive.

Les jeunes spectateurs y trouveront peut-être leur compte. Chez les adultes, c’est plus douteux.

Offert en VSD

★★½

Comédie. Team Marco de Julio Vincent Gambuto. Avec Owen Vaccaro, Anthony Pattelis, Anastasia Ganias-Gellin. 1 h 32.