Le film Rebelle de Kim Nguyen a connu un autre honneur plus tôt cette semaine alors qu'il été présenté en ouverture du festival Ramdam de Tournai en Belgique.

Se définissant comme un «festival qui dérange», Ramdam présente des films qui font réfléchir, troublent ou choquent. L'événement en est à sa troisième édition.

Dans un article consacré au festival, l'hebdomadaire Le Vif de Bruxelles estime que le slogan de celui-ci est racoleur mais que les programmateurs ont «une capacité certaine à proposer des films poil à gratter à même de s'épanouir là où ça fait mal».

La même publication enchaîne en précisant que la programmation 2013 est bâtie autour de la violence, du sexe et de l'argent. On lit: «Sujet le plus grassement nourri de la sélection, la violence, plus ou moins larvée, traverse pratiquement chacun des films proposés à Tournai, quand elle n'en constitue pas le noeud gordien. C'est le cas de Rebelle de Kim Nguyen consacré à la funeste réalité des enfants soldats.»

Finaliste pour l'Oscar du meilleur film étranger, l'oeuvre, rappelons-le, se penche sur l'histoire de Komona, une enfant-soldat de l'Afrique subsaharienne qui raconte son douloureux parcours à l'enfant qu'elle porte.

Le réalisateur québécois s'est rendu à Tournai plus tôt cette semaine afin de présenter son film à l'auditoire du festival qui se termine mardi prochain.

Plus tôt cette semaine, Rebelle a décroché 12 nominations en vue du gala des prix Écrans canadiens qui aura lieu le 3 mars à Toronto. Il fait également partie des cinq films maintenant en nomination pour l'obtention du Prix collégial du cinéma québécois qui sera dévoilé le 26 mars.