Hugo Latulippe est revenu de ses deux années passées en Suisse avec dans ses valises Alphée des étoiles, un long métrage documentaire sur sa fille qu'il décrit comme «une ode au bonheur».

Après s'être intéressé à la situation des Tibétains (Ce qu'il reste de nous) ou encore aux ratés de l'industrie porcine québécoise (Bacon, le film), le cinéaste a décidé de tourner sa caméra vers un sujet plus près de lui: sa fille Alphée, atteinte d'une maladie génétique rare, le syndrome Smith-Lemli-Opitz.

Même s'il peut sembler plus intimiste, ce film tourné dans le cadre enchanteur des Alpes suisses a le potentiel de provoquer un débat de société, entres autres sur le besoin constant des institutions de tout normaliser, estime Hugo Latulippe.

Le cinéaste - un autre «produit» de l'émission radio-canadienne La course destination monde - soutient que sa nouvelle offrande est la plus cinématographique de sa carrière, et ce, même s'il s'est laissé guider par son intuition.

Alphée des étoiles sera présenté en première le 11 octobre dans le cadre du Festival du nouveau cinéma (FNC). Le film prendra l'affiche le lendemain au cinéma Beaubien, à Montréal, et cinéma Le Clap, à Québec.

Le film est coproduit par Esperamos et l'Office national du film du Canada avec la collaboration de Radio-Canada et RDI.