L’homme qui accuse Kevin Spacey de lui avoir fait des attouchements dans un bar du Massachusetts en 2016 a refusé de témoigner, hier, alors qu’il était interrogé par l’avocat de l’acteur sur des textos qui, selon la défense, auraient été supprimés.

Le refus de l’homme de témoigner a amené le juge à s’interroger sur la viabilité de la poursuite contre l’acteur oscarisé.

Le plaignant devait témoigner puisqu’il n’avait pas remis à la défense le téléphone qu’il avait utilisé ce soir-là, plaidant qu’il l’avait perdu.

La défense accuse l’homme d’avoir effacé des messages sur son téléphone qui confirmeraient l’innocence de Spacey, et d’avoir présenté à la police des captures d’écran manipulées.

Le plaignant a expliqué qu’il avait donné à la police ce qui était « disponible » pour lui « à ce moment-là », et a assuré qu’il n’avait rien manipulé.

Les avocats de l’acteur lui ont ensuite demandé s’il savait que la manipulation de la preuve était un crime, après quoi l’homme a invoqué le cinquième amendement de la Constitution des États-Unis, qui protège le droit d’une personne à ne pas témoigner contre elle-même.