France Beaudoin, rebelle ? Il ne s’agit fort probablement pas du premier mot qui vous vient en tête lorsque vous pensez à elle. Rencontre avec une animatrice pour qui l’insoumission n’exclut pas le plein sourire.

Épisode 3 : France Beaudoin

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

France Beaudoin

France Beaudoin, rebelle ? Bien qu’il ne s’agisse pas de l’impression qu’elle donne, l’animatrice et productrice assure l’être davantage que vous le pensez. En plus de parler des coulisses d’En direct de l’univers, elle explique pourquoi elle n’en peut plus que la gentillesse soit assimilée à une forme de mollesse.

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Trois citations tirées de notre entretien

À propos des mêmes visages que l’on voit sans cesse à la télé

En tant que productrice, France Beaudoin dit déployer beaucoup d’efforts afin de mettre à l’écran des gens qu’on voit plus rarement. « Oui, on voit beaucoup les mêmes personnes à la télé. Mais si on est ben, ben franc, quand on fait Pour emporter, il y a une différence de résultats d’écoute entre ceux qui sont connus et ceux qui ne le sont pas. Ce à quoi je crois, c’est à une moyenne des deux, que les uns [les connus] mettent de la lumière sur les autres. »

À propos de son amitié avec France Castel

C’est France Beaudoin qui a demandé à la comédienne de coanimer avec elle Deux filles le matin en 2000. « [France] m’a donné du lousse, la permission de ne pas être parfaite. Comme je ne pensais pas être la meilleure pour faire ça, une erreur m’apparaissait épouvantable, j’avais l’impression d’être démasquée, c’était la fin du monde. Si je n’avais pas passé ces années avec elle, je pense que j’aurais pu lâcher ce métier-là. »

À propos des raisons pour lesquelles elle refuse de célébrer ses cotes d’écoute

L’animatrice préfère ne pas trop attirer l’attention sur ses succès, afin de ne pas y être menottée. « La première fois où on a touché le million à En direct de l’univers, il y en a qui disaient : “On va envoyer un communiqué.” Non, non, non ! On garde ça de même, on ne le dit pas, c’est parfait. Ce qu’on veut, ce n’est pas de dire qu’on a un million, c’est d’avoir la liberté de créer, d’avoir du fun. On est dans le sweet spot de liberté créative. »

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